Franc succès au Japon, le manga de Shin Sawada débarque en France au printemps. L’histoire d’une étudiante tueuse à gages à ne pas louper.
Prépublié au Japon depuis 2016 sous le titre de The Violence Action dans le magazine Yawaraka Spirits, le manga est écrit par Shin Sawada (dont c’est la première œuvre) et dessiné par Renji Asai (Le Garçon et la Bête). Portée par des combats intenses orchestrés comme des ballets, et un humour déjanté et décalé, l’œuvre s’apprête à franchir les frontière du Soleil levant pour atterrir dans nos libraires.
Kei Kikuno, une étudiante pas comme les autres
Les éditions Pika (qui lanceront bientôt A Couple of Cuckoos en France) ont en effet annoncé cette semaine la parution prochaine de Violence Action, actuellement composé de six volumes. Très populaire au Japon, le manga a notamment tapé dans l’œil d’un certain ONE, auteur de Mob Psycho 100 et, surtout, One-Punch Man. Il faut dire que les tribulations de la jeune femme sont rafraîchissantes. L’étudiante est aussi une tueuse à gages, et elle est amenée à évoluer dans ce sombre milieu, armée de son intelligence, de ses connaissances en armement et de son manuel de comptabilité niveau 2. Violence Action nous permet donc de suivre Kei Kikuno qui, comme beaucoup de ses camarades, subvient à ses besoins grâce à un petit boulot. Sauf que son job est bien différent : elle est la meilleure tueuse à gages. Aux premiers abords, elle apparaît comme une fille un peu dans la lune, mais Kei est rapide, agile, surentraînée et honore toujours ses contrats, sans qu’on se méfie d’elle. Un jour, un homme singulier appelé « Le Doc » fait appel à ses services pour venger sa femme et sa fille assassinées par un clan de yakuzas.
Une plongée sombre et rafraîchissante dans la pègre japonaise
Au fil des pages, Kei fera de nombreuses rencontres, dont certaines changeront sa vie. Enlèvement d’enfants, meurtres entre membres de clans, règlements de comptes… L’autre point fort de cette œuvre est son immersion dans les aspects peu reluisants de la pègre japonaise. C’est donc dans un univers sombre, dangereux et mortel, qui n’est pas sans rappeler celui de Quentin Tarantino (dans le viseur de la justice pour des histoires de NFT), que la jeune héroïne va devoir évoluer. Toutefois, l’humour et la légèreté de l’étudiante (qui ne manque jamais de réviser ses cours en attendant que son commanditaire statue sur le sort d’un individu) permettent d’aborder cette immersion d’une façon plus légère.
Le premier tome de Violence Action sortira le 18 mai prochain, au prix de 8,20€ dans la collection seinen de l’éditeur. Un nouveau tome sortira ensuite tous les trois mois. La traduction est assurée par Lilian Lebrun, et la série sera également disponible en version numérique.