Diffusée à l’origine en 2023, cette série policière revient sur France 2 ce 27 juin avec trois épisodes portés par un duo d’enquêteurs que tout oppose.
Ce vendredi 27 juin, À l’instinct fait son retour sur France 2 avec la rediffusion de trois épisodes. Dévoilée pour la première fois en 2023, cette fiction policière met en scène un enquêteur peu conventionnel, le capitaine Téva Royer. L’épisode pilote est proposé à 21h10, suivi des deux suivants dans la nuit du 28 juin.
Élevé au cœur de la forêt amazonienne, Téva Royer a survécu seul dans la jungle pendant plusieurs mois dans son enfance, expérience qui l’a doté d’une sensibilité hors du commun. Envoyé en métropole pour collaborer avec ses homologues sur des affaires complexes, il fait équipe d’abord avec Ana Kerjouan à Nantes, puis avec Oriane Girard à Lyon. Dans ce ballet d’oppositions, la série explore les tensions entre logique et instinct.
Épisode 1 : une affaire entre Guyane et Nantes
Le show débute avec la découverte du corps d’Isis Le Cam, fille d’un magnat de l’immobilier. Téva, qui l’avait sauvée quelques années plus tôt en Guyane, est sollicité par la famille pour intégrer l’enquête à Nantes. Là, il doit collaborer avec la capitaine Ana Kerjouan, dont la rigueur méthodique s’oppose complètement à son intuition brute.
À sa sortie, le thriller avait globalement été accueilli avec enthousiasme. Télé-Loisirs jugeait l’épisode« palpitant et plein d’humour », où « le tandem Christopher Bayemi et Charlie Bruneau fonctionne à merveille ». Le scénario était qualifié d’« étonnant » et les dialogues « savoureux ». Plus critique, TV Magazine estimait que « l’écriture n’est pas mauvaise […], la mise en scène non plus […], les dialogues fusent, […], le ton lorgne du côté du second degré […], et le jeu suit. Pour autant, le téléspectateur s’ennuie un peu. »
Épisode 2 : En eaux profondes
Direction le Lyonnais pour la suite. Un an après un accident d’autocar mortel, une femme périt au même endroit, dans les mêmes circonstances. La victime est la sœur du conducteur disparu dans le drame initial. Téva enquête cette fois avec Oriane Girard, policière rigide, mais peu à peu désarmée par l’approche de son partenaire.
Pour ce second volet, l’accueil critique s’est révélé plus mitigé. Télé-Loisirs, toujours enchanté, jugeait « [un] nouveau binôme [qui] fonctionne à merveille », saluant notamment la performance de Juliette Plumecocq-Mech. En revanche, Télérama étrillait l’épisode, dénonçant une « enquête ennuyeuse, aussi lente qu’une limace sous Lexomil » et « mal dialoguée ». Un avis sévère qui contraste avec l’engouement populaire, l’épisode ayant réuni près de 3,7 millions de téléspectateurs.
Épisode 3 : La mort en marche
Dans la dernière enquête, toujours à Lyon, un anthropologue meurt empoisonné lors du vernissage d’une exposition sur le vaudou. Son assistante, également sa maîtresse, succombe à son tour. Téva et Oriane s’enfoncent dans une affaire de trafic d’œuvres, de secrets et de vengeance.
Sans surprise, Télé-Loisirs saluait de nouveau une intrigue « encore plus surprenante » que la précédente : « Cette plongée dans le culte vaudou est même carrément impressionnante », poursuit la critique. Cette fois, elle souligne aussi la richesse du casting secondaire : Sara Martins, Carole Bianic et Éric Savin.
