Nvidia remet les choses à plat pour son service GeForce NOW. Une nouvelle formule fait son apparition… ainsi que de nouvelles barrières.
La firme américaine annonce à l’occasion du GFN Thursday une toute nouvelle offre d’abonnement permettant d’élever son confort de jeu sans surcoût par rapport à la formule auparavant baptisée « Prioritaire ». Une bonne nouvelle, qui s’accompagne d’une limite de temps de jeu à laquelle même les abonnés à l’offre Ultime n’échapperont pas.
Du streaming en 1440p pour 10,99 € par mois
« Prioritaire » devient donc « Performances », et pour cause : ce premier palier d’abonnement, qui permettait alors de jouer à des jeux vidéo dans le cloud en 1080p à 60 fps propose désormais de le faire dans une résolution supérieure, en 1440p, et sans surcoût.
Ce n’est pas tout. La nouvelle formule Performances prend également en charge les écrans ultrawides et permet de sauvegarder ses paramètres graphiques entre chaque session. Ce sont donc deux avantages de la formule Ultime qui s’invitent sur l’abonnement payant le plus accessible. GeForce NOW Ultime, toujours facturé 21,99 € par mois, promet cependant toujours du jeu en streaming jusqu’en 4K à 120 images par seconde et en HDR.
Un temps de jeu limité sur toute la gamme
GeForce NOW a toujours imposé à ses utilisateurs et utilisatrices une limite de temps de jeu journalière. Par exemple, la formule de base, gratuite et affichant de la publicité, n’autorise que des sessions d’une heure maximum avant de devoir retourner en file d’attente. Sur Performance, on peut jouer jusqu’à six heures d’affilée, et même huit heures avec l’abonnement Ultime. Une limite assez généreuse, qui va maintenant s’ajouter à une autre, plus contraignante.
Nvidia annonce qu’à compter du 1er janvier 2025, tous ses abonnés se verront astreints à une limite de temps de jeu mensuel de 100 heures. « Cela permettra à GeForce Now de continuer à fournir des performances inégalées ainsi qu’un temps d’attente faible, voire nul, pour tous les abonnements payants, sans augmenter les tarifs », se justifie la firme américaine. Par ailleurs, seuls 6 % de ses abonnés actuels seraient alors affectés par la mise en place de ce plafond.
Dans l’éventualité où toutes les heures de jeu ne seraient pas consommées durant le mois en cours, jusqu’à 15 heures viendraient s’ajouter aux 100 nouvelles heures débloquées le mois suivant.
En d’autres termes : une façon pour Nvidia de soulager ses serveurs alors que la marque est devenue la nouvelle poule aux œufs d’or de l’intelligence artificielle.