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VR : le Pico 4 Ultra veut se faire une place de choix sur un marché dominé par Meta

22 août 2024
Par Pierre Crochart
VR : le Pico 4 Ultra veut se faire une place de choix sur un marché dominé par Meta
©Pico

La réalité virtuelle n’est pas morte, bien au contraire, et elle lorgne toujours plus vers des usages mixtes susceptibles de séduire le plus grand nombre.

Successeur de l’impressionnant Pico 4 (que nous avions testé à sa sortie), ce modèle Ultra n’a qu’un seul objectif : faire vaciller le Meta Quest 3 de son piédestal. En a-t-il les épaules ? En tout cas, il a les arguments.

Une configuration modernisée

Son design, léger et plutôt compact, n’évolue pas. En revanche, Pico (une filiale de ByteDance, propriétaire de TikTok) a largement retravaillé l’horlogerie interne. La pièce maîtresse ? La puce Snapdragon XR2 Gen 2, la même que celle intégrée au Meta Quest 3 auquel il veut se frotter. Non seulement plus puissante, elle ouvre même la compatibilité à la norme wifi 7.

Le casque est pourvu des mêmes écrans que le Pico 4, à savoir deux dalles LCD de 2160×2160 pixels sur une fréquence de 90 Hz.

Misant aussi bien sur la réalité virtuelle que la réalité mixte, ce modèle Ultra affiche deux capteurs photo de 32 mégapixels en façade, qui doivent fournir des images de bien meilleure qualité en utilisant le mode passthrough (qui permet de voir le monde à travers son casque). Ce duo lui permet également de capturer des vidéos 3D en 2048×1536 pixels et à 60 images par seconde. Un peu comme les vidéos spatiales des iPhone et du Vision Pro d’Apple.

Enfin, la batterie de 21,9 Wh garantira une bonne autonomie, mais c’est davantage les promesses de recharge rapide qui impressionnent : contrairement aux Pico 4 et Meta Quest 3, on passe de 20 W à 45 W. La marque promet une recharge complète en moins d’une heure.

La diffusion de contenu facilitée

Mais, comme toujours en VR, c’est bien l’écosystème logiciel qui fait la différence. Et Meta est difficile à attaquer sur ce terrain. Le système d’exploitation de la marque est riche de presque dix ans d’expérience et ne manque d’aucune fonctionnalité. On ne peut pas en dire autant de Pico OS qui, s’il s’est bien garni au fil des années, n’est pas aussi complet.

On apprécie néanmoins les efforts fournis par le fabricant chinois, qui s’inspire d’Apple et de son concurrent direct pour permettre d’afficher de multiples écrans dans le champ de vision de son casque et de les réagencer à l’envi afin de se constituer un espace de travail généreux et confortable.

Le Pico 4 Ultra va aussi permettre de diffuser le contenu d’un PC, Mac ou smartphone dans ces mêmes fenêtres virtuelles, le tout sans aucun branchement.

Pour l’heure, le Pico 4 VR a été annoncé en Chine, où il sera proposé pour 4300 yuans (~540 €). Sa sortie en France n’a pas encore été officialisée.

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Article rédigé par
Pierre Crochart
Pierre Crochart
Journaliste
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