Alors que la troisième saison est en préparation, le reste des aventures de One Punch Man est disponible sur la plateforme de streaming. Retour sur 24 épisodes d’un anime à la croisée des genres.
Dans le vaste univers des mangas et des anime, One Punch Man se distingue par sa capacité à déconstruire le genre super-héroïque tout en offrant une réflexion profonde sur la nature du pouvoir et de l’identité. Voici trois raisons de (re)découvrir cet anime à succès disponible depuis le 15 mai sur Netflix !
1 Un héros sans pareil
Au cœur de One Punch Man se trouve Saitama. Si son apparence anodine et son costume criard pourraient le faire passer pour un cosplayer pas très talentueux au quotidien banal, il n’en est rien. Sous son air de citoyen lambda, notre héros cache un pouvoir extraordinaire : celui de réduire en miettes le plus redoutable de ses adversaires d’un seul coup de poing.
Ce pouvoir le rendant quasiment invisible a tout l’air d’une bénédiction à en faire blêmir les plus grands héros de comics de jalousie. Même Hulk, Superman ou Thor ne pourraient rivaliser avec une telle force. Mais cette capacité prodigieuse relève-t-elle véritablement de la bénédiction ?
2 Quête de sens
Il faut dire qu’être en mesure de terrasser n’importe quel ennemi d’un seul uppercut a de quoi vite devenir ennuyeux. Et à force de peiner à trouver un ennemi à sa mesure, notre héros a fini par plonger dans un ennui existentiel.
Et c’est là ce qui fait tout le charme de One Punch Man. Derrière l’action haletante qui caractérise la série et un concept qui laisse présager une œuvre qui ne fait pas dans la dentelle se cache un récit plus profond qui n’hésite pas à aborder des questions philosophiques inattendues.
3 Comédie coup de poing
Mais l’action et la réflexion ne sont pas les seules qualités des aventures de notre protagoniste désenchanté. Si ce dernier évolue dans un monde peuplé de monstres et de héros qui semblent s’être extirpés d’un comic book Marvel, ce n’est que pour mieux déconstruire et s’amuser avec les codes du genre super-héroïque.
La série joue constamment avec les clichés de ce type de récits, renversant les attentes des spectateurs et spectatrices à chaque tournant. Entre les designs grotesques de certains personnages et les discours pompeux des antagonistes, l’humour absurde au cœur de cette œuvre déjantée est la cerise sur le gâteau.