Les suites de Bunny Girl Senpai débarquent toutes les deux au cinéma cette semaine. Une diffusion double qui rappelle de bons souvenirs !
Le double programme n’a pas dit son dernier mot. Cette tradition populaire du cinéma anglo-saxon (connue sous le nom de double feature ou parfois double bill) remonte au Hollywood des années 1930 et consistait à voir deux films pour le prix d’un seul billet. Cette méthode qui avait donné son nom aux films de série B (nom attribué aux œuvres à petit budget qui accompagnaient le A movie, au centre de la séance double) est tombée peu à peu en désuétude, mais n’a pas disparu pour autant.
Il y a d’abord eu son importance dans les cinémas de quartier à partir des années 1960, puis des tentatives de cinéastes de les ramener au goût du jour comme ce fut le cas de Quentin Tarantino et Robert Rodriguez avec Boulevard de la mort et Planète terreur. Si la France s’est montrée réfractaire à cette conception originale, les spectateurs de nombreux pays ont pu les découvrir en double programme sous le nom de Grindhouse. Et, plus récemment, le phénomène Barbenheimer a permis de sauver de nombreux cinémas aux États-Unis lorsque les spectateurs ont décidé d’enchaîner Barbie et Oppenheimer. Mais il s’agissait là d’une décision prise par les fans et non par les salles obscures elles-mêmes, contrairement à ce que les admirateurs de Bunny Girl Senpai pourront découvrir ce samedi.
Deux suites pour le prix d’une
En effet, Sony et Crunchyroll ont décidé de s’associer pour diffuser en France deux films d’animation : Rascal Does Not Dream of a Knapsack Kid et Rascal Does Not Dream of a Sister Venturing Out, parfois connus sous l’appellation de Rascal Does Not Dream (Double Feature). Ces deux films sont la suite de Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai, l’adaptation en anime d’une série de light novels illustrée par Kēji Mizoguchi et rédigée par Hajime Kamoshida. Mélange de comédie romantique, de tranches de vie et de fantastique, cette série couvrait les cinq premiers volumes.
Elle est rapidement devenue populaire pour son humour sarcastique, les échanges ciselés entre ses protagonistes et le concept original de présenter les affres de l’adolescence à travers un phénomène surnaturel mystérieux appelé « Syndrome de la puberté ». En dépit de l’humour qui traverse la série, les aventures de Sakuta Azusagawa n’hésitent pas pour autant à nous emmener vers des moments dramatiques particulièrement poignants.
Après les 13 épisodes de la série, les deux films seront diffusés le 25 mai au cinéma. La billetterie est d’ores et déjà ouverte sur Allociné, permettant aux admirateurs et admiratrices de la série de découvrir enfin la suite des aventures de leurs héros favoris sur grand écran.