Les smartphones d’Apple sont les derniers servis, mais Brave profite à plein de son regain de popularité sur iOS, permis par le DMA.
En effet, Brave reconnaissait il y a quelques semaines que le Digital Markets Act (DMA), obligeant désormais Apple à proposer clairement des alternatives à son navigateur Safari à tous ses utilisateurs et toutes ses utilisatrices, portait bel et bien ses fruits. Une popularité en nette hausse parmi les possesseurs d’iPhone, qui pourrait bien profiter à l’entreprise qui lance cette semaine son IA Leo au sein de la version iOS de son navigateur.
Une intelligence artificielle accessible gratuitement
Lancée en novembre dernier sur ordinateurs et en février sur les smartphones Android, l’IA de Brave pose finalement ses valises sur les terminaux d’Apple et se propose de rendre divers services bien pratiques pour faciliter la navigation web.
Concrètement, Leo est une IA capable de résumer des pages web et, plus intéressant encore, de répondre à des questions précises concernant le contenu desdites pages. Cette fonctionnalité de synthèse fonctionne même pour des vidéos ! Bien entendu, Léo peut également servir à traduire du contenu d’une autre langue sans avoir à ouvrir une autre application.
L’originalité de Leo est qu’il laisse le choix aux internautes du modèle de langage à privilégier (LLM). Par défaut, il utilise Mixtral 8x7B, mais permet aussi de sélectionner Claude Instant d’Anthropic ou Llama 2 13B de Meta.
Des fonctionnalités avancées proposées contre un abonnement
Bien entendu, ce n’est là qu’un produit d’appel. Pour 14,99 € par mois, Leo Premium permet d’accéder à des versions plus avancées de ces modèles de langage et également de faire sauter les limites de requêtes imposées chaque jour. La vitesse de traitement des requêtes est également accélérée pour celles et ceux qui se décideraient à passer à la caisse.
Brave s’étant fait connaître comme un navigateur respectueux des données personnelles, la marque assure que toutes les conversations avec Leo sont « privées et sécurisées ». Elles ne seraient d’ailleurs même pas utilisées pour entraîner les modèles et les réponses générées pas conservées sur les serveurs de l’entreprise.
