Le film DreamWorks vient de sortir sur Netflix et reste l’un des meilleurs longs-métrages du studio. L’Éclaireur revient sur trois bonnes raisons de le (re)voir.
1 Son animation innovante
Avec le second film consacré au Chat Potté, le studio DreamWorks s’essaie à un nouveau style graphique, inspiré notamment du succès de Spider-Man: New Generation (2018). Avec un mélange ambitieux de 2D et 3D, Le Chat Potté 2 : la dernière quête (2022) utilise le meilleur de l’animation pour raconter son histoire.
Avec un style graphique proche de l’esquisse et de l’aquarelle, le long-métrage va faire date dans l’histoire du studio et renouvelle avec brio la formule de l’animation, notamment lors des scènes d’action, qui en ressortent plus énergiques, plus dynamiques et plus réussies.
2 Son méchant terrifiant
C’est LA grande force du film : proposer un méchant terrifiant et charismatique, instantanément culte. Dans Le Chat Potté 2 : la dernière quête, le héros félin est poursuivi par un terrible chasseur de prime, le Loup, qui ne recule devant rien pour atteindre sa proie.
Avec son design imbattable et son iconisation narrative puissante, le Loup est l’un des meilleurs méchants créés par le studio. Impitoyable, intransigeant et implacable, il s’annonce par un sifflement récurrent et change profondément la thématique et le propos du film, jusqu’à un twist final très audacieux pour DreamWorks et pour la saga Shrek !
3 Sa thématique principale
Le Chat Potté 2 : la dernière quête a une ambiance crépusculaire… Le héros échoue et découvre qu’il n’a plus qu’une seule vie à son actif. La question se pose alors : que faire de sa vie quand elle devient unique ? Par de nombreux aspects, le film questionne la mort, l’existence et la raison d’être, sans occulter la complexité de ses thèmes, mais en les adaptant pour le public visé. Autour de ces aspects, une intrigue plus large sous forme de quête est également développée, avec en ligne de mire la possibilité de réaliser son souhait le plus cher.
En traitant de thématiques complexes et en gardant une finalité poétique, DreamWorks propose (enfin) un film premier degré, qui ne se cache pas derrière l’autodérision ou la moquerie. Ce faisant, Le Chat Potté 2 : la dernière quête devient l’un des meilleurs du studio.
