Les excellentes performances de la dernière salve a poussé le diffuseur à renouveler l’aventure, permettant à Charlie Brooker d’explorer un peu plus notre futur.
Le 15 juin dernier, le grand retour de Black Mirror sur les écrans a créé l’événement. L’anthologie imaginée par l’ex-journaliste Charlie Brooker a su marquer les esprits, avec sa vision dystopique de notre monde au travers de progrès discutables. Et cette saison 6 a plus que dépassé les attentes de Netflix.
Le diffuseur a dévoilé des chiffres dignes de ce comeback attendu, Black Mirror ayant atteint le Top 10 dans plus de 92 pays, gardant la tête des programmes en langue anglaise pendant quatre semaines. À une époque où une série en chasse une autre à chaque nouvelle sortie, la saga s’élève au même rang que les meilleurs programmes de Netflix, bien qu’assez loin des audiences de Stranger Things ou Squid Game, évidemment.
Sombre miroir du monde
Selon le site Variety, l’annonce d’une validation d’une septième saison ne serait plus qu’une question de jours. En revanche, difficile pour l’heure de savoir quand l’anthologie reprendra son cours. Entre les saisons 5 et 6, les spectateurs avaient dû patienter quatre ans, un temps largement suffisant pour revoir les meilleurs épisodes précédents.
Le créateur du show, Charlie Brooker, a souvent expliqué que l’actualité technologique et les inquiétudes légitimes qui les accompagnent occupent une place centrale dans son processus créatif. Il avait notamment insisté sur l’intelligence artificielle et ses dérives inquiétantes.
La réalité moteur de la fiction
Sans préjuger du futur contenu, la dérive de certains réseaux sociaux, le harcèlement numérique ou le contrôle à distance des appareils connectés tiendront assurément une place de choix dans ces prochains récits. Notre monde ne manque pas de sources d’inspiration.
En dépit de la fin de la grève hollywoodienne, il ne faudra pas être pressé de découvrir ces thèmes. Les castings très riches et l’écriture méticuleuse de Black Mirror ne laissent pas imaginer un début de tournage prochain. On scrutera non pas nos miroirs, mais nos boules de cristal pour en savoir plus.
