En dépit des accusations graves pesant sur l’acteur, Marvel n’a pas jugé opportun de le retirer de sa dernière série sur Disney+.
Pour son grand retour sur Disney+, la série la plus populaire des productions Marvel, Loki, a d’entrée renoué avec son public. Quelque 10,9 millions de vues en seulement trois jours de disponibilité aux États-Unis, voilà qui doit ravir Tom Hiddleston et ses producteurs. Le Dieu de la Malice partait pourtant avec un immense caillou dans ses chaussures divines : Jonathan Majors (Creed 3).
En effet, la série a été la première à introduire l’acteur dans le MCU en guise de futur antagoniste principal de sa phase 5, sous les traits de Kang, avant même son apparition dans Ant-Man & The Wasp: Quantumania.
Problème majeur
Interrogé sur l’ensemble des composantes de sa nouvelle saison par Variety, le producteur Kevin Wright n’a pas éludé la question à propos de l’acteur. Accusé de comportement violent et de harcèlement par une jeune femme en mars dernier, il avait été arrêté par la police new-yorkaise, provoquant le scandale.
Pour Wright, la raison du maintien de l’acteur à l’écran, lâché par ses agents, dans cette suite de Loki tient en une phrase : « J’en sais autant que vous à ce moment. Il eut été précipité d’agir sans savoir ce qui allait se passer. » Mais derrière cette neutralité bienveillante se cache sans doute un pragmatisme certain.
Sauvé par le gong
Un autre média, Uproxx, lui a demandé si des changements avaient été envisagés et sa réponse est on ne peut plus claire : « Non, et je pense que c’est parce que nous avions fini le tournage. On a fait la série. Et il n’y a rien que l’on ne pouvait faire. » En filigrane, on devine donc que la satisfaction d’avoir bouclé la saison 2 de Loki l’a emporté.
D’autant qu’entre l’affaire Majors et le début de la grève SAG-Aftra, trois petits mois seulement se seront écoulés, bien peu pour procéder à un aussi gros changement. Rien n’indique donc que la position de Marvel soit définitive au sujet de l’acteur, en attendant le verdict de la justice.
