Le film de Christopher Nolan a battu le record détenu par les 903 millions de dollars de Bohemian Rhapsody, biopic consacré à Queen et Freddie Mercury.
Oppenheimer ne s’arrête plus. Le film de Christopher Nolan consacré au père de la bombe atomique est l’un des plus gros succès de l’été et de l’année avec Barbie. Avec ses 913 millions de dollars récoltés au box-office mondial, le film s’octroie un nouveau record et devient le biopic le plus fructueux de l’histoire du cinéma. Le titre était précédemment détenu par Bohemian Rhapsody et ses 903 millions de dollars.
La performance d’Oppenheimer est remarquable à plus d’un titre : en plus de sa longue durée (trois heures, donc peu de séances par jour) et de son sujet complexe, l’oeuvre de Christopher Nolan est classée « R » aux États-Unis, soit interdite aux moins de 17 ans non accompagnés, se privant d’une large partie du public. Malgré tout, il arrive doucement à s’approcher du milliard de dollars au box-office mondial, et même sans les atteindre, l’exploit est déjà phénoménal…
Oppenheimer, acclamé par la profession
En plus de son excellent résultat financier, le film s’octroie les louanges de la profession. De nombreux cinéastes vantent ainsi les qualités du film. Après Olivier Stone et Francis Ford Coppola, Denis Villeneuve et Paul Thomas Anderson rejoignent les convaincus et sont dithyrambiques concernant Oppenheimer.
Pour le réalisateur de Dune (2021), le film de Nolan est un chef-d’oeuvre et rappelle que le cinéma est « une forme d’art » et pas seulement « du contenu » en plus de rajouter que « le public veut voir quelque chose qu’il ne peut avoir à la maison, qu’il ne peut avoir en streaming et veut vivre un évènement ».
Pour Paul Thomas Anderson, la volonté absolue de Nolan de filmer en IMAX et en 70mm pour proposer le film le plus abouti et immersif possible est une des raisons du succès : « Personne ne peut contredire que voir Oppenheimer en pellicule est supérieur à tous les niveaux », avant de conclure, optimiste : « la nature guérit… ». Oppenheimer continue de fasciner plusieurs semaines après sa sortie.
