La très attendue suite du film de Denis Villeneuve devra attendre 2024 pour sa sortie. Une report lié à la crise à Hollywood.
Mauvaise nouvelle pour les fans de science-fiction… Alors que Dune, deuxième partie était attendu en salle pour le 3 novembre 2023, la Warner a officialisé le report de sa sortie. La suite du premier film dévoilé en 2021 devra désormais attendre le 15 mars 2024 pour raconter les aventures de Paul Atréides. Toujours réalisé par Denis Villeneuve, le long-métrage adapte la deuxième partie du livre culte de Frank Herbert publié en 1965.
On retrouve les acteurs du premier film comme Timothée Chalamet et Zendaya, ainsi que les nouveaux venus, Austin Butler et Florence Pugh notamment. L’officialisation de ce report arrive en pleine crise à Hollywood, touché par une grève historique des scénaristes et des acteurs, handicapant grandement l’industrie cinématographique américaine.
Plusieurs reports prévus
Si l’annonce peut décevoir les fans de la saga de science-fiction, elle était attendue par plusieurs experts du milieu. En effet, alors que les scénaristes et les acteurs d’Hollywood se mettent en grève pour protester contre des salaires à la baisse et pour une meilleure sécurité de l’emploi, aucune star de Dune, deuxième partie n’aurait pu participer à la promotion du film. Un phénomène déjà observé lors de la première du Manoir hanté (2023), dernière production des studios Disney.
Alors que les négociations entre les différentes parties ne semblent pas avancer, la Warner a fait le choix du report, dans l’espoir que la situation s’améliore d’ici-là. Dune, deuxième partie n’est cependant pas le seul film touché par la grève. On peut notamment citer Godzilla x Kong: The New Empire décalé au 12 avril 2024, et le film d’animation Lord of the Rings: The War of the Rohirrim au 13 décembre suivant.
Alors qu’Hollywood traverse une crise sans précédent, la Mostra de Venise ouvre ses portes. Dans ce contexte particulier, une poignée de stars a été autorisée à se rendre au Lido par le syndicat des acteurs. Une faveur accordée aux productions indépendantes, alors que le dialogue avec les majors est au point mort.
