Après une grosse série d’échecs, c’est une nouvelle licence qui défendra les couleurs de Warner. Et le scarabée à quelques atouts en poche.
Difficile de digérer la période récente pour l’univers DC Comics. Bien que James Gunn et Peter Safran soient déjà à l’œuvre sur un renouveau tant attendu de cet univers, les dernières sorties ont toutes été des échecs cuisants. La dernière en date, The Flash, a même décroché le statut bien peu reluisant de pire flop jamais enregistré pour un film de super-héros. Dans ce contexte, l’arrivée en salles de Blue Beetle le 17 août prochain aura du mal à faire pire, et pourrait même créer la surprise.
New Beetle
Car ce film, qui pourrait presque être qualifié de « copier-coller » de Spider-Man, avec son héros adolescent découvrant ses pouvoirs et protégeant sa famille, dégage pourtant quelque chose de différent. Dès sa première bande-annonce au mois d’avril dernier, les extraits nous avaient laissés plutôt enthousiastes.
Le personnage de Blue Beetle repose sur un artefact extraterrestre, qui, à la manière du symbiote de Venom, choisi son hôte. Sauf qu’ici, le jeune Jaime Reyes, interprété par le prometteur Xolo Maridueña (Cobra Kai), n’a que des intentions louables, quoiqu’un peu maladroites.
Des coups et des bleus
De maladresse, il n’est pas question durant les nombreuses scènes d’action révélées ici. Les effets spéciaux donnent toute la mesure des pouvoirs de l’artefact, et dévoilent un antagoniste tout aussi redoutable et puissant. Pour rappel, c’est l’immense actrice Susan Sarandon (Thelma et Louise) qui incarnera la dirigeante de Kord Industries, bien décidée à remettre la main sur le précieux insecte alien.
Pour ne rien gâcher, quelques scènes très drôles promettent de faire intervenir la famille latine (coucou Miles Morales) du héros, plutôt haute en couleur, bien loin des simples faire valoir de Spider-Man. Les fans de What We Do in the Shadows auront d’ailleurs le plaisir de retrouver Harvey Guillen, leur cher Guillermo.
