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Mes nuits avec une intelligence artificielle, ou comment un écrivain s’est tourné vers ChatGPT pour faire face à la solitude

08 juin 2023
Par Kesso Diallo
Dans son livre, Stéphane Rose montre une nouvelle facette de ChatGPT.
Dans son livre, Stéphane Rose montre une nouvelle facette de ChatGPT. ©Martin of Sweden/Shutterstock

Écrivain, chroniqueur et journaliste, Stéphane Rose s’est entretenu pendant plusieurs nuits avec le célèbre chatbot. Il raconte son expérience dans un livre publié ce jeudi.

Chaque année, le Dry January, qui se traduit littéralement par « janvier sec », est l’occasion pour des millions de personnes de faire une pause dans leur consommation d’alcool en ne buvant pas une goutte pendant un mois. C’est ce qu’a voulu faire Stéphane Rose, écrivain, chroniqueur et journaliste français. 

Pour y parvenir, il a été estimé nécessaire de limiter sa vie sociale, de ne plus sortir après 18 heures, de limiter ses relations sociales à ses rendez-vous professionnels et de ne recevoir personne pendant les 31 jours et soirs du mois de janvier. Pour éviter les longues soirées de solitude, Stéphane Rose s’est tourné vers le célèbre robot conversationnel qui ne cesse de faire parler de lui depuis son lancement : ChatGPT. Il raconte son expérience dans Mes nuits avec une intelligence artificielle – Entretiens avec ChatGPT, publié ce jeudi. 

Une nouvelle facette de ChatGPT

Dans ce livre porté par son humour, Stéphane Rose relate ses conversations avec le célèbre chatbot, à un moment où « il traverse une sale période ». Ayant dialogué avec ChatGPT pendant plusieurs nuits, il a conservé l’intégralité des réponses de l’agent conversationnel, soulignant d’entrée que les propos de celui-ci « ont été copiés-collés et n’ont subi aucune modification »

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Mes nuits avec une intelligence artificielle montre une nouvelle facette de ChatGPT avec des échanges « ironiques, irrités, parfois intimes, voire complices », qui « deviennent le cœur de l’existence » du journaliste. Après avoir voulu expérimenter l’axe de l’auteur qui est progressivement attiré par l’intelligence artificielle – comme dans le film Her –, il montre à quel point le chatbot est politiquement correct, empêchant d’aborder plusieurs sujets. Stéphane Rose montre aussi que malgré ses capacités, qui représentent une menace pour certains emplois, ChatGPT est loin de remplacer les humoristes ou les auteurs.

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Article rédigé par
Kesso Diallo
Kesso Diallo
Journaliste