Une rétrospective sur cet architecte majeur de notre époque débute aujourd’hui au Centre Pompidou, accessible jusqu’au 7 août prochain.
Du viaduc de Millau à l’Apple Park en Californie, Norman Foster a laissé sa trace avec des centaines de projets, tout au long de ses 60 ans de carrière. Le Centre Pompidou propose dès aujourd’hui une rétrospective du travail de l’architecte britannique, du 10 mai au 7 août 2023. Avec près de 2200 m² de surface, l’exposition dévoile les carnets de travail, dessins, maquettes et prototypes qui permettront d’apprécier pleinement le travail de cet artiste majeur de notre époque. Organisée avec la participation de l’agence Foster + Partners et de la Norman Foster Foundation, la rétrospective propose également une sélection d’œuvres d’art moderne et contemporain, marqueurs de périodes esthétiques importantes pour Norman Foster.
Leader du courant « high tech »
Né à Manchester en 1935, Norman Foster étudie l’architecture à l’université de Yale aux États-Unis. Avec son cabinet Foster + Partners, le britannique devient un des pionniers du mouvement « High tech », aux côtés de Richard Rogers. Ce mouvement architectural né dans les années 1970 intègre des éléments hautement technologiques dans ses constructions comme le siège social de HSBC à Hong Kong.
Après plusieurs créations sur le sol britannique, Norman Foster part à la conquête d’autres territoires, notamment en France où il conçoit le Carré d’Art de Nîmes, le Lycée Albert Camus de Fréjus et le Viaduc de Millau entre 2001 et 2004. Ce colossal projet d’un coût de près de 320 millions d’euros deviendra le pont de tous les records, avec une longueur de 2460 m et une hauteur maximale de 342 m.
En mai 2022, Norman Foster a annoncé qu’il prendra part à la reconstruction de l’Ukraine, après l’invasion russe.
Exposition Norman Foster au Centre Georges Pompidou, Paris, du 10 mai au 7 août 2023.