Le robot conversationnel est capable de générer, déboguer et expliquer du code dans plus de 20 langages de programmation. Il peut aussi écrire des fonctions pour Google Sheets.
Un mois après son lancement, Bard s’enrichit de nouvelles fonctionnalités. En réponse à la demande des utilisateurs, le chatbot de Google a été mis à jour pour aider les développeurs dans « les tâches de programmation et de développement de logiciels ». Concrètement, il peut désormais générer, déboguer et expliquer du code, comme l’a annoncé l’entreprise dans un article de blog vendredi.
« Nous lançons ces fonctionnalités dans plus de 20 langages de programmation, dont C++, Go, Java, Javascript, Python et Typescript », a indiqué Paige Bailey, responsable produit chez Google Research, ajoutant que « Bard peut également aider à écrire des fonctions pour Google Sheets », l’application de feuille de calcul de la firme.
Un code à vérifier pour d’éventuelles erreurs
Avec la fonctionnalité d’explication, les utilisateurs peuvent demander à Bard de leur expliquer des extraits de code. « Ceci est particulièrement utile si vous apprenez à programmer pour la première fois ou si vous avez besoin d’une assistance supplémentaire pour comprendre ce qu’un bloc de code peut générer », a affirmé Paige Bailey. Concernant la fonction de débogage, elle peut être utilisée pour le code que les développeurs lui fournissent ainsi que celui écrit par le chatbot lui-même s’il a commis une erreur ou si le code généré n’est pas celui qu’ils souhaitent. Il leur suffira de dire à Bard que le code n’a pas fonctionné et de lui demander de le corriger.
Google reconnaît d’ailleurs que son robot conversationnel peut commettre des erreurs. « Bard est encore une expérience précoce et peut parfois fournir des informations inexactes, trompeuses ou fausses tout en les présentant avec confiance. En ce qui concerne le codage, Bard peut vous fournir un code de travail qui ne produit pas le résultat attendu, ou vous fournir un code qui n’est pas optimal ou incomplet », a expliqué Paige Bailey. Raison pour laquelle les développeurs sont invités à toujours vérifier les réponses du chatbot, mais aussi à tester et à examiner le code généré afin de détecter les erreurs, les bugs et les vulnérabilités avant de s’y fier. La société précise aussi que si Bard « cite longuement un projet open source existant », il en indiquera la source.
