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Sony ZV-E1 : un appareil photo hybride haut de gamme pour les créateurs de vidéos

29 mars 2023
Par Sofian Nouira
Sony ZV-E1 : un appareil photo hybride haut de gamme pour les créateurs de vidéos
©Sony

Sony monte en gamme dans sa famille ZV avec le ZV-E1, tout juste dévoilé. Il s’agit d’un appareil photo hybride vidéo assez compact et très prometteur, qui intègre le capteur Full Frame de l’excellent A7s III. Présentations.

Avec sa récente gamme Sony ZV, le constructeur nippon s’est attaqué au marché des vlogueurs et autres créateurs de contenu vidéo à l’été 2020, en lançant le ZV-1. Sony a eu le nez creux, puisqu’il a réussi à créer un nouveau segment en peu de temps, en sortant le ZV-E10 (avec objectifs interchangeables) en juillet 2021, puis le remplaçant du premier modèle : le ZV-1F. Si nous n’avons pas de retours chiffrés sur les ventes des produits ZV, nous pouvons en tout cas affirmer qu’ils rencontrent un joli succès critique.

Un capteur Full Frame très haut de gamme

Sony poursuit aujourd’hui sur sa lancée en levant le voile sur le ZV-E1, un appareil photo hybride pas comme les autres. Comme ses prédécesseurs, le nouveau venu est un hybride qui se spécialise dans la vidéo. Mais, pour séduire les créateurs de contenu, l’appareil sort le grand jeu avec un capteur plein format de 12 mégapixels rétroéclairé (BSI) (40 à 409600 ISO), qui n’est pas sans rappeler celui que l’on trouve dans l’A7s III. Le tout s’appuie sur une triple stabilisation d’image mécanique et électronique – digital mode Active et Dynamic Active pour le vlog. 

Sony ZV-E1
©Sony

Captation en 4K à 60 fps et 120 fps

D’après le fabricant, la qualité vidéo promet d’être excellente. Le ZV-E1 est en effet capable de filmer en 4K 4:2:2 60p 10 Bit en interne avec AF, ainsi qu’en 4K 120p (profil à télécharger), permettant ainsi une meilleure flexibilité en matière de cadence d’image. Le mode Présentation profite des effets de bokeh du capteur plein format. Et pas de pixels binning à l’horizon, ce qui signifie que les photos et les vidéos devraient être plus nettes et plus détaillées, même en basse lumière. Il est aussi possible de filmer à l’horizontale ou à la verticale.

Le format Cinéma Scope 2.35 permet quant à lui de donner un rendu cinématographique aux vidéos et donne en plus un accès direct au rendu coupeur S-Cinetone et au style cinema 24p en mode vidéo et vlog. Une puce IA intégrée permet le recadrage auto et le recadrage stabilisé. Cette puce offre le pilotage d’un zoom dynamique sur le sujet sélectionné et permet même de simuler un mouvement caméra dans le cadrage.

Des fonctionnalités en pagaille

Le ZV-E1 intègre également l’autofocus plus rapide (couv. 92 %/759pts) de l’A7r V, qui détecte avec encore plus de précision les visages et les yeux, promet le constructeur. La fiche technique de l’appareil signale de nombreuses autres fonctionnalités intéressantes, telles que la réduction du bruit, la stabilisation de l’image, ainsi que de nouveaux outils de mesure et de contrôle de l’exposition.

Pour le reste, on peut citer pêle-mêle un processeur BionZ XR annoncé comme 8x plus puissant que sur la précédente génération, la captation de l’audio avec sélection de la directivité (avant, arrière, 360° et mode Auto), un écran arrière orientable latéral tactile avec menu vlog, le wifi 5 GHz, la possibilité de streamer en 4K en 30 fps ou en Full HD à 60 fps. Enfin, l’autonomie en captation vidéo est indiquée à 95 minutes. ​

Un gabarit plus compact

Ce qui est étonnant avec ce nouveau modèle, c’est que Sony semble avoir réussi à proposer un appareil photo plus performant tout en réduisant son encombrement par rapport aux ZV-E10 et ZV-1. Il propose aussi une poignée plus épaisse, qui promet une prise en main plus confortable. Côté interface, celle de l’A7r V a été reconduite. Elle facilite la navigation tout en permettant une personnalisation plus poussée du produit.

Le ZV-E1 sera disponible à partir du 17 avril prochain. Il faudra compter 2 699 € pour le boîtier nu, tandis qu’un pack avec objectif FE 28-60mm f/4-5,6 sera proposé à 2 999 €.

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Article rédigé par
Sofian Nouira
Sofian Nouira
Journaliste