Diffusé ce soir sur CStar, le dernier volet de la trilogie consacrée à Wolverine reste l’un des meilleurs blockbusters de super-héros de ces dernières années. Retour sur un film d’action adulte et touchant.
1 Le film est inspiré d’un comics culte
Publié en 2008, le comics Old Man Logan imaginait un Wolverine âgé et affaibli, dans un futur où les super-vilains ont gagné depuis bien longtemps. En opposant son héros à une version diabolique et cruelle de Hulk, Mark Millar marquait les esprits avec une œuvre qui dévoilait une autre facette du X-Men.
Déjà réalisateur de Wolverine : Le Combat de l’immortel (2013), James Mangold imagine à son tour Logan dans une Amérique post-apocalyptique, confronté à la dégradation de ses facultés auto-régénératrices. Des années après les évènements de la première trilogie X-Men, initiée par Bryan Singer en 2000, le héros incarné par Hugh Jackman est contraint de sortir de sa retraite pour protéger la jeune mutante Laura des griffes de l’organisation Transigen.
2 C’est un road-movie post-apocalyptique
Tourné en pleine canicule de 2016 à la Nouvelle-Orléans et au Nouveau-Mexique, Logan (2017) est un voyage dans une Amérique désertique et abimée, sublimée par la caméra de James Mangold. Malgré son étiquette de film de super-héros, le film revêt des allures de road-movie entre un père et sa fille adoptive vers une destination fantasmée.
Grande trouvaille du long-métrage, le Professeur Xavier revient lui aussi devant la caméra, cette fois-ci affaibli et souffrant d’Alzheimer. Loin de la figure tutélaire des premiers films, le fondateur des X-Men n’est plus qu’un vieil homme, dont le grand âge et les crises ont provoqué la mort de l’équipe de super-héros. Patrick Stewart livre sa meilleure performance dans la saga, quelques années avant de reprendre le rôle du télépathe dans Doctor Strange in the Multiverse of Madness de Sam Raimi en 2022.
3 C’est la -fausse- dernière apparition de Hugh Jackman dans le rôle
Il l’avait garanti à l’époqe, Logan était la dernière apparition de Hugh Jackman dans le rôle de Wolverine. Bien décidé à donner une fin digne de ce nom au personnage après 17 ans de bons et loyaux services, l’acteur australien incarne avec justesse et animalité l’antihéros qui avait fait de lui une star planétaire dans les années 2000.
Sombre et mature, le dernier volet doit en partie sa réussite à sa classification R aux États-Unis, garantissant une totale liberté dans l’expression de sa violence. Pari risqué pour un film de super-héros, l’interdiction aux mineurs a été sécurisée par l’acteur lui-même, sacrifiant une partie de son salaire pour que le film aille au bout de sa vision. Sept ans après sa dernière apparition, l’acteur refera néanmoins son retour dans Deadpool 3, aux côtés de Ryan Reynolds.
