Dernier-né de chez Fujifilm, le X-A10 est un hybride d’entrée de gamme qui entend séduire les photographes en herbe en s’appuyant sur les acquis du X-A2, pour la prise d’autoportraits notamment.
Surfant sur le succès des hybrides, Fujifilm a décidé d’étendre sa gamme et d’en baisser le ticket d’entrée au passage. Le X-A10 en devient ainsi le plus accessible, quitte à ne rien apporter de réellement nouveau. Il est même très proche du X-A2, dont il reprend pratiquement le boîtier à l’identique, écran LCD orientable pour les selfies compris, en plus du capteur APS-C de 16,3 mégapixels. La plage ISO s’étend là aussi jusqu’à 6 400 ISO en standard, avec la possibilité de monter jusqu’à 25 600 ISO au besoin. L’obturateur électronique, qui peut atteindre la vitesse de 1/32 000 de seconde, s’inspire en revanche de celui du X-A3 dévoilé cet été.
L’appareil des accros aux réseaux sociaux ?
Du côté des connectivités, le Wi-Fi répond toujours présent et permettra la prise de contrôle à distance en plus du transfert direct avec un smartphone ou une tablette. Idéal pour alimenter les réseaux sociaux, en somme. Fujifilm parfait en outre la formule avec de nombreux modes automatiques pour les portraits, seul comme à plusieurs, et des filtres imitant les résultats des argentiques en plus d’autres plus créatifs.
Le X-A10 permet évidemment aussi de filmer, mais il ne faudra pas en attendre trop. La définition reste cantonnée au Full HD avec des cadences de 30, 25 et 24 images par seconde. Enfin, l’autonomie est annoncée comme suffisante pour 410 prises. C’est donc un boîtier assez classique, mais qui devrait convenir aux débutants souhaitant profiter d’objectifs interchangeables et de fonctions connectées. Fujifilm annonce une sortie courant février 2017, au prix public conseillé de 549 euros pour le kit avec objectif XC 16-50mm f/3.5-5.6 OIS II.