Impatients d’en connaitre la conclusion ou déçus de la voir s’achever, les fans du manga culte réagiront de diverses façons.
Gege Akutami a entamé la sérialisation de son préquel, Jujutsu Kaisen 0, dans Jump Giga en 2017. Il a ensuite lancé son shōnen principal, Jujutsu Kaisen, en 2018 dans les pages du Weekly Shōnen Jump. L’histoire de ces démons fléaux nés des émotions négatives des humains et les aventures de Yūji Itadori, l’un des exorcistes luttant contre le mal, a connu un succès immédiat.
L’année passée, Jujutsu Kaisen et ses 21 volumes ont atteint les 70 millions d’exemplaires vendus, tout en restant en tête des ventes japonaises avec plus de 12 millions d’exemplaires écoulés en 2022. La série reste encore loin des monstres que sont One Piece, Dragon Ball ou Detective Conan, mais son succès ne s’arrête pas au seul format papier.
Des déclinaisons à succès
Le lancement de l’anime Jujutsu Kaisen 0 au cinéma a marqué les esprits, avec un carton au box-office japonais, mais aussi des dérapages regrettables dans les salles françaises. Réalisé par le studio MAPPA (Chainsaw Man, L’Attaque des Titans), le long métrage n’est pas la seule déclinaison du manga ayant connu un large succès. La série animée, lancée avec une première saison de 24 épisodes en 2020, verra bientôt arriver sa deuxième salve, prévue pour le mois de juillet prochain. Il reste encore à la série de nombreux arcs du manga original à couvrir, de quoi occuper ses fans un moment… jusqu’à la fin de sa publication.
La difficulté de conclure
En effet, c’est via le compte Twitter officiel du magazine Shōnen Jump qu’on a appris que l’auteur de Jujutsu Kaisen aimerait offrir une conclusion à son manga dès cette année. Un déchirement pour certains, une grande joie pour d’autres d’enfin découvrir la fin du combat sans merci entre Exorcistes et Fléaux. Mais ce moment particulier dans la vie d’une œuvre peut aussi revêtir une forme de pression pour son auteur, qui tentera tout à la fois de surprendre ses fans sans les décevoir. Le créateur de L’Attaque des Titans, Hajime Isayama, en a fait la bien triste expérience, finissant même par s’excuser auprès de ses lecteurs.