Avec leurs performances respectives, les trois films d’animation ont écrasé le marché du cinéma japonais. On fait le point.
À tout seigneur, tout honneur. Continuant sur sa formidable lancée, One Piece Red continue d’affoler les compteurs, avec près de 14 millions d’entrées pour un bénéfice record de 19 milliards de yens. Une performance incroyable, quand on se souvient qu’il n’est sorti qu’au mois d’aout 2022, engrangeant ces records en moins de six mois d’exploitation.
Loin d’être blasé, Eiichiro Oda a, comme il en a pris l’habitude, gratifié les spectateurs d’une affichette reprenant les codes de One Piece pour marquer cette nouvelle étape. Un remerciement que les fans apprécieront, tout autant que ce long métrage destiné aux plus hautes distinctions parmi le panthéon des animes les plus rentables de tous les temps.
Le cœur a ses raisons
Le dernier Makoto Shinkai n’est lui non plus pas en reste. Avec ses quelque 12 milliards de yens de recette pour plus de 9 millions d’entrées, Suzume s’invite même à la table des plus grands, en rentrant dans le top 10 des animes les plus rentables jamais sortis au Japon. Un top toujours dominé par Jujutsu Kaisen 0, One Piece Red et des productions Ghibli, qui démontre que la poésie sait se faire une place parmi un paysage surtout constitué de shōnens. Le film sortira en France le 12 avril prochain. Cet immense succès consacre un peu plus son réalisateur comme le futur successeur de Miyazaki, dont on attend le prochain long métrage avec impatience.
Un énorme smash
Après One Piece Red, un autre succès de la Toei commence à faire parler de ses performances. The First Slam Dunk s’est installé à la tête du box-office japonais depuis déjà six semaines, reléguant les deux autres mastodontes aux places d’honneur. Ce long métrage (le premier de la saga depuis plus de 20 ans) n’est sorti que le 3 décembre dernier, mais il réalise déjà une performance exceptionnelle. Avec 7,6 milliards de yens de recette et plus de 5 millions d’entrées, il part sur des bases très élevées, prouvant le pouvoir d’attraction de cette licence culte, qui pourrait, elle aussi, rejoindre les deux autres ténors de l’année 2022 au sommet des productions animées.
