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Dès ses débuts, la série Mercredi bat le record de Stranger Things

30 novembre 2022
Par Vincent Oms
Jenna Ortega est la star de la série "Mercredi".
Jenna Ortega est la star de la série "Mercredi". ©Netflix

C’est une consécration pour Tim Burton et son interprète, Jenna Ortega, qui effectuent le meilleur démarrage pour une série anglophone.

Un record que l’on pouvait penser hors de portée vient de tomber : il s’agit de celui établi par la quatrième saison de Stranger Things, qui avait réussi à cumuler 335 millions d’heures de visionnage pour son lancement. Mais c’était sans compter sur les pouvoirs obscurs de la Famille Addams, dont la fille, Mercredi, a su détrôner les ados et leur ambiance horrifique. Avec 341,2 millions d’heures de visionnage cumulées, Mercredi prend la première place des séries anglophones sur la plateforme de son diffuseur, Netflix. Et pourtant, la majeure partie des critiques n’ont pas été tendres avec ce retour au premier plan de la jeune Addams.

Des millions de claquements de doigts

Ces informations, délivrées par le site The Hollywood Reporter, ne s’arrêtent pas là. En effet, la production de Tim Burton a réussi à rentrer dans le Top 10 des programmes les plus visionnés dans plus de 83 pays, Netflix estimant que 50 millions de foyers ont regardé, au moins en partie, cette première saison. Le pouvoir d’attraction de la famille mythique n’a donc pas déçu, pas plus que la remarquable interprétation de Jenna Ortega, qui a stupéfait le réalisateur par une capacité assez inattendue, qui lui a donné des idées supplémentaires.

Cligner n’est pas jouer

En effet, durant une scène, Jenna Ortega a réussi la performance d’en jouer l’intégralité sans cligner des yeux une seule fois, renforçant par là même le caractère mystérieux et surnaturel de son personnage. Après cet « exploit », Tim Burton lui a demandé de reproduire la chose dans toutes les autres séquences, en faisant une des nombreuses particularités du jeu de son actrice. La jeune comédienne pourra donc s’enorgueillir sans fanfaronnade d’avoir su reprendre le flambeau de son aînée, Christina Ricci, vedette des films des années 1990. Et le succès de ses aventures au sein de l’académie Nevermore pourrait bien n’en être qu’à ses débuts, en dépit d’un show qui peine à trouver une identité plus marquée.

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Article rédigé par
Vincent Oms
Vincent Oms
Journaliste