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Délaissant progressivement ses puces Exynos, Samsung s’allierait avec Google pour un nouveau SoC maison

19 novembre 2022
Par Benjamin Logerot
L'écart de performances entre une puce Exynos de Samsung et une Snapdragon 8 Gen 2 serait bien trop important.
L'écart de performances entre une puce Exynos de Samsung et une Snapdragon 8 Gen 2 serait bien trop important. ©Samsung

Samsung, Google et AMD travailleraient ensemble depuis l’été dernier sur la conception d’une futures puce qui viendra équiper les smartphones de la gamme Galaxy S du constructeur coréen.

Un partenariat conséquent dont le but est d’aller chatouiller sur son terrain Apple et ses puces de modèle A, ou même des spécialistes comme Qualcomm et Mediatek d’ici à 2025. Une façon pour Samsung d’essayer de faire oublier le relatif échec de ses processeurs Exynos.

Un échec, mais pas une défaite

Les puces Exynos 2200 qui équipaient les Samsung Galaxy S22 se sont montrées décevantes en termes de performances. Si bien qu’il est désormais attendu que le géant sud-coréen se tourne plutôt à 100 % vers les Snapdragon 8 Gen 2 pour ses Galaxy S23 qui devraient être bientôt annoncés. Mais cela n’empêche pas le constructeur de continuer à travailler sur un SoC (system on a chip) maison performant.

L’entreprise travaillait déjà avec Google et AMD sur des projets différents. Google pour concevoir les puces Tensor qui équipent les smartphones de la gamme Pixel ; et AMD pour le GPU des puces Exynos. Mais les trois acteurs auraient décidé de s’allier l’été dernier pour développer un nouveau SoC dédié spécialement aux futurs smartphones haut de gamme de Samsung.

Une puce pour ses flagships

Selon les diverses fuites sorties depuis cet été, ces puces n’arriveront pas avant au moins 2025. Elles seront, selon les rumeurs, composées notamment de deux cœurs ARM Cortex-X et d’un processeur graphique AMD. Samsung a mis en place une véritable armée pour arriver à ses fins. En tout, ce seraient plus de 1000 employés en interne, venant des divisions LSI et Mobile Experience Group, qui seraient mis à contribution dans ce qui serait appelé la « Dream Platform One Team ».

La mise en production des puces pourrait commencer l’année prochaine pour une utilisation dans les flagship Galaxy S en 2025. Samsung et son SoC maison iraient, compte tenu de ses objectifs potentiels, se poser en concurrent technique sérieux à Apple qui développe aussi en interne les puces de ses iPhone. Il se pourrait d’ailleurs que les puces Samsung reposent sur une gravure 3 nm, le groupe ayant déjà commencé à travailler sur la question.

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