Réconfortantes, fascinantes ou dépaysantes, ces séries sont le meilleur remède pour lutter contre le froid et la déprime automnale. Sortez le plaid et suivez le guide : le (meilleur) marathon de l’année peut enfin commencer.
1 Le trio gagnant : Friends, How I Met Your Mother et New Girl
On était obligé de commencer par ce choix très mainstream, mais complètement assumé. Qui ne s’est pas déjà refait l’intégralité de l’une de ces séries (ou les trois) seulement quelques mois après l’avoir terminée ? Friends, How I Met Your Mother et New Girl sont des productions addictives qu’on pourrait se repasser en boucle pour l’éternité. On n’entrera pas dans l’éternel débat de l’influence, ni celui des similitudes entre chaque show. Ce n’est un secret pour personne, Friends est l’une des sitcoms les plus rentables de tous les temps, et elle a inspiré de nombreuses productions. Cependant, ne dénigrons pas sa descendance, qui est tout aussi intéressante.
Ce trio gagnant est un incontournable, car il nous parle d’un sujet indémodable et essentiel : l’amitié. Chacun l’aborde à sa façon, que ce soit autour d’un café au Central Perk, dans un bar de New York ou dans une colocation de Los Angeles. Fous rires, crushs, échecs… On suit les aventures de ces bandes de potes comme si on en faisait partie. On s’identifie aux personnages autant qu’on s’y attache, et on retrouve en eux des particularités de nos propres amis. On se demande qui est la maman du groupe, comme Monica, qui est aussi drôle que Chandler, aussi lourd que Barney, et aussi positive (et épuisante) que Jess. Même si certaines scènes ont mal vieilli et que des blagues nous paraissent problématiques aujourd’hui, ces trois séries nous font (beaucoup) rire et nous permettent d’oublier la grisaille de novembre le temps de plusieurs saisons.
Où ? Friends sur Netflix, How I Met Your Mother sur Disney+ et New Girl sur Disney+.
2 La plus réconfortante : Gilmore Girls
C’est la série doudou par excellence. Coup de mou passager ? Journée pluvieuse ? Besoin d’une œuvre réconfortante ? La réponse à tous ces problèmes tient en deux mots : Gilmore Girls. Certes, le show ne nous embarque pas dans un univers fantastique à des millions de dollars. Mais étrangement, le quotidien banal d’une famille banale dans une ville banale est fascinant. Le pitch tient en une phrase : dans la petite commune de Stars Hollow, Lorelai élève seule sa fille Rory, qu’elle a eue à l’âge de 16 ans. Avec leur répartie et leur complicité hors du commun, l’adolescente et sa mère ne peuvent que nous séduire.
On partage leurs moments de vie, des galères au lycée aux déceptions amoureuses en passant par leurs soirées film-pop-corn à la maison. Quelques épisodes suffisent pour qu’on s’attache à la galerie de personnages, tous aussi fous les uns que les autres. Entre le voisin psychorigide et obsessionnel, la grand-mère qui veut tout contrôler et le meilleur ami qui envoie des signaux contradictoires, on n’a pas le temps de s’ennuyer. On rit, on pleure, on se met en colère, on crie à l’injustice… Gilmore Girls nous fait passer par toutes les émotions et nous promet surtout un automne tout doux avec le duo mère-fille le plus génial de tous les temps.
Où ? Sur Netflix.
3 La plus positive : Unbreakable Kimmy Schmidt
Scénario, personnages, dialogues… Cette série est complètement barrée, et ce, dès la première scène. Tout commence quand quatre femmes sont libérées d’un bunker après des années de captivité. Elles ont été kidnappées 15 ans plus tôt par le gourou d’une secte, qui leur assurait qu’elles étaient les seules survivantes de l’Apocalypse. À 29 ans, Kimmy Schmidt voit cette libération comme une seconde chance. L’opportunité de repartir de zéro et de commencer une toute nouvelle vie. Son terrain de jeu ? New York. Son plan d’action ? Elle n’en a aucun. Mais ce petit détail ne va pas la freiner. Toujours positive, elle arpente les rues de la ville pour trouver un emploi et un logement.
Au fil des saisons, Kimmy Schmidt se construit une nouvelle vie et surmonte les obstacles avec un dynamisme inébranlable. Elle rattrape les 15 années qu’elle a perdues et s’extasie devant les portables, découvre pour la toute première fois les relations amoureuses, le travail, les soirées, l’alcool… et l’amitié. Son aventure dans la Grosse pomme va être rythmée par des rencontres improbables comme Lilian, la propriétaire dealeuse qui réclame le loyer toutes les deux minutes, ou encore Titus, le colocataire gay qui rêve de devenir une star à Broadway. Les personnages sont touchants et drôles, et nous embarquent complètement dans leur histoire. Les quatre saisons se dévorent très rapidement et sont un véritable shoot de bonne humeur. Elles nous donnent le sourire et nous aident à relativiser sur la vie – rien que ça.
Où ? Sur Netflix.
4 La plus magique : The OA
Poétique, sensible, hypnotique… The OA mériterait tous les plus beaux adjectifs de la langue française. La série coche toutes les cases : les images sont belles, le scénario est fou et les acteurs sont exceptionnels. C’est le genre d’œuvre qu’on aimerait oublier pour pouvoir la redécouvrir avec des yeux émerveillés. Sortie en 2016, elle a souvent été comparée à Stranger Things et Twin Peaks – on vous l’a dit, c’est du lourd. L’histoire commence le jour où Prairie, une adolescente malvoyante, réapparaît brusquement sept ans après avoir été enlevée.
Son retour soulève de nombreuses questions. Qui l’a kidnappée ? Pourquoi ? Que s’est-il passé ? Pourquoi ne reconnaît-elle pas son prénom et refuse-t-elle d’être touchée ? Et surtout : comment a-t-elle recouvré la vue ? Ses proches, la science et le FBI vont tenter de répondre à ces questions.
Le retour de la jeune femme est entouré de mystères, d’autant plus qu’elle tient des propos incohérents. Elle prétend s’appeler l’AO et être morte de nombreuses fois. La série aborde des thématiques comme la captivité, la liberté ou encore la mort. Le personnage de Prairie est aussi énigmatique qu’émouvant et nous pousse à enchaîner les épisodes pour comprendre ce qui lui est réellement arrivé. C’est la série parfaite à commencer (et binger) durant une journée pluvieuse et sans saveur. Elle lui donnera des couleurs plus qu’étonnantes.
Où ? Sur Netflix.
5 La plus touchante : Orphan Black
Sortie en 2013, cette série canadienne n’a pas rencontré le succès qu’elle méritait. Elle est portée par Tatiana Maslany (qui s’est fait une place dans le MCU avec la série She-Hulk), dont le jeu est tout simplement bluffant. Orphan Black suit les aventures de Sarah Manning, une orpheline punk d’une vingtaine d’années au passé tumultueux. Sa vie bascule le jour où elle assiste au suicide d’une certaine Elizabeth Childs, qui lui ressemble trait pour trait. Elle profite de l’occasion pour lui voler son identité et démarrer une toute nouvelle existence, loin de son petit ami dealer et violent. Petit à petit, elle découvre que Beth cachait de nombreux secrets et enquêtait sur une affaire extraordinaire.
Troublée par cette ressemblance frappante, Sarah apprend finalement que cette inconnue n’était pas sa jumelle, mais un clone – et qu’il en existe un certain nombre en Amérique du Nord et en Europe. Elle va alors partir à leur rencontre et réaliser qu’ils ont tous construit une vie et possèdent une nationalité, un caractère, des émotions et des goûts différents. Il y a Cosima, la geek scientifique, Alison, la mère de foyer sortie de Desperate Housewives, ou encore Helena, la psychopathe qui veut toutes les tuer.
Tatiana Maslany incarne cette dizaine de clones avec brio et parvient à nous faire rire et pleurer avec toutes ses personnalités. Les personnages sont attachants et leur relation unique est très émouvante. L’intrigue est tout aussi captivante, et ne plaira pas qu’aux amateurs de science-fiction. L’enquête et les twists donnent du rythme aux épisodes et nous permettent de ne jamais décrocher. Orphan Black est une vraie pépite, et ses cinq saisons seront votre meilleur allié pour affronter l’automne.
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