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Jeux vidéo : la Chine instaure un couvre-feu pour les mineurs

09 novembre 2019
Par Thomas Estimbre
Jeux vidéo : la Chine instaure un couvre-feu pour les mineurs

La Chine veut lutter contre l’addiction aux jeux vidéo des mineurs. Le gouvernement a décidé d’imposer un « couvre-feu » aux joueurs de moins de 18 ans et de limiter leur temps de jeu. Des vérifications de l’âge et une limite aux sommes d’argent pouvant être dépensées sur des jeux en ligne ont aussi été instaurées.

La Chine a décidé de prendre de nouvelles mesures radicales pour combattre l’addition aux écrans. Le gouvernement de Pékin s’est engagé à lutter contre la dépendance des mineurs aux jeux vidéo, dans un pays devenu en quelques années le premier marché mondial du jeu vidéo. Les autorités ont instauré un « couvre-feu » pour les joueurs chinois de moins de 18 ans. Les mineurs n’ont ainsi plus droit le de jouer entre 22 heures et 8 heures du matin, rapportent The Guardian et l’AFP.

 © Creative Commons
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Pékin ne s’arrête pas là et réduit aussi le temps de jeu quotidien pour les moins de 18 ans. Ils ne pourront pas s’adonner à leur passion plus de 90 minutes par jour, ou 3 heures par jour durant les week-ends ou en période de vacances scolaires. Pour éviter les failles, les joueurs mineurs devront également utiliser leur vraie identité et indiquer leur âge. Un système de classification des jeux vidéo en fonction de l’âge est également prévu pour empêcher les jeunes Chinois de jouer à un titre qui ne leur est pas destiné. L’argent dépensé pour les divertissements numériques n’échappe pas non plus aux autorités chinoises qui imposent une limite. Les joueurs de moins de 16 ans ne pourront pas dépenser plus de 200 yuans (environ 25 euros) par mois et pas plus de 400 yuans (environ 50 euros) pour les 16-18 ans.

Un couvre-feu et des dépenses encadrées

Le gouvernement justifie ces mesures par la nécessité de lutter contre l’addiction précoce aux jeux vidéo et la myopie. Ce n’est pas la première fois que Pékin se penche sur l’industrie du jeu vidéo. Pendant neuf mois, les autorités chinoises avaient cessé d’examiner les demandes de mise sur le marché de nouveaux titres, imposant déjà une limitation du temps pour les mineurs. Elles n’avaient pas non plus hésité à interdire PUBG sur son territoire, poussant Tencent – qui exploite la licence en Chine – a remplacé son célèbre jeu par une version patriotique.

Article rédigé par
Thomas Estimbre
Thomas Estimbre
Journaliste