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DALL-E, l’IA génératrice d’images, entre en phase de bêta

24 juillet 2022
Par Antoine Roche
L'une des créations de DALL-E
L'une des créations de DALL-E ©DALL-E

Envie de tester les capacités de l’IA DALL-E ? Cela devrait être un (tout petit) peu plus aisé désormais.

Déjà source de bien des créations malgré son accès restreint à une poignée de personnes, DALL-E va bientôt s’ouvrir à davantage d’utilisateurs. Au cours des prochaines semaines, un million de personnes sur liste d’attente vont être invitées par Open IA à utiliser et tester l’outil, qui rentre ainsi en période de bêta.

DALL-E s’ouvre un peu plus

Pour mémoire, il s’agit d’un IA capable de créer des images et de l’art en se basant sur des phrases en langage naturel ou des images envoyées par l’utilisateur. Nombre d’internautes se sont notamment amusés à créer des mélanges hilarants et contre-nature (direction ce compte Twitter, notamment). Et ce, même si l’organisation derrière l’outil met surtout en avant l’inspiration qu’il peut apporter aux artistes grâce à ses résultats.

Désormais, DALL-E fournit gratuitement des crédits tous les mois à ses utilisateurs (50 au premier, puis 15 par mois) afin de générer des images. Mais pour ceux qui en voudraient plus, il faudra maintenant débourser 15 dollars pour obtenir 115 crédits, soit l’équivalent d’environ 460 images. Un crédit est consommé à chaque fois qu’est pressé le bouton « générer » et « variations », puisque l’outil génère quatre images plus ou moins différentes par requêtes, et trois en cas de demande de variation.

D’autres options de paiement devraient arriver à l’avenir en prenant en compte les retours des utilisateurs. Une section « Collection » permet de conserver ses créations au sein de la plateforme.

Davantage de règles et contraintes

Côté droit, à partir d’aujourd’hui les utilisateurs obtiennent les droits complets de commercialisation de leurs créations. Impressions, ventes et goodies sont concernées. De plus, pour des questions de sécurité et prévenir des utilisations nocives, il est interdit d’envoyer des images contenant des visages réalistes, du contenu violent, adulte ou politique. De la modération à la fois automatique et humaine reste en place pour limiter les débordements.

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Article rédigé par
Antoine Roche
Antoine Roche
Journaliste
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