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Test Labo du Canon EOS R6 (RF 24-105 mm) : que vaut le nouvel hybride stabilisé ?

15 novembre 2020
Par Marielle Masounave, Laure Renouard
Test Labo du Canon EOS R6 (RF 24-105 mm) : que vaut le nouvel hybride stabilisé ?

En résumé

Dernier-né de la gamme EOS R de Canon, l’EOS R6 a été officialisé en même temps qu’un R5 encore plus perfectionné. À ce boîtier est en effet réservé le tournage de vidéos en 8K, auquel donc le R6 ne prétend pas. Il permet néanmoins d’offrir une alternative au boîtier hybride plein format un peu moins onéreuse, tout en restant résolument positionnée sur le segment premium, et en adressant de ce fait une cible de photographes sinon professionnelle, du moins experte.
Le boîtier inclut un capteur CMOS plein-format de 20,1 mégapixels, bénéficiant d’une stabilisation promettant d’atteindre jusqu’à 8 stops selon l’optique qui lui est associée (RF 24-105mm F4 L IS USM). Le traitement des images est soutenu par le processeur Digic X, déjà vu au sein du reflex 1-DX III, et l’on retrouve l’autofocus Dual Pixel CMOS AF II à la mise au point, compatible bien sûr avec le suivi des visages et des yeux. Le boîtier permet d’espérer atteindre jusqu’à 20 images par seconde en obturation électronique et une rafale à 12 i/s en obturation mécanique, mais aussi de filmer en 4K jusqu’à 60p et en Full HD jusqu’à 120p.
Une fiche technique enthousiasmante, d’autant plus que l’EOS R6 reste un boîtier relativement compact pour sa catégorie. En Labo, il n’a pas démérité, offrant en effet une résolution au très bon centrage, mais, utilisé lors de nos essais avec une optique RF 24-105/4-7,1, des possibilités de recadrage oscillant entre 60 et 65 % à partir du 50 mm, mais contenues à 51 % au 28 mm. Un score bien sûr largement suffisant pour bien des usages, mais pas exceptionnel. Nous avons mesuré par ailleurs une sensibilité satisfaisante, malgré la “petite” ouverture (f/4) de l’optique employée sur notre banc d’essai. Il s’est montré polyvalent, offrant un bon niveau de détail au 28 et au 50 mm, peinant toutefois légèrement à restituer le réglets et les niveaux de blanc à toutes les focales. On note surtout une dégradation de la qualité au fur et à mesure que la focale augmente et une qualité moindre en très basse lumière. Il constitue néanmoins un boîtier intéressant pour qui cherche un hybride polyvalent et rapide… et avec une stabilisation interne.

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Boîtier stabilisé
  • Bon niveau de détail au 28 et au 50 mm
Les moins
  • Qualité d'image moindre en basse lumière
Article rédigé par
Marielle Masounave
Marielle Masounave
Responsable des tests photo
Laure Renouard
Laure Renouard
Journaliste