Après le Crusher testé il n’y a pas si longtemps, c’est au tour du Hesh 3 de Skullcandy de passer en test. Doté de la connectivité sans fil Bluetooth et proposé à moins de 150 euros, il propose une solution abordable si vous souhaitez écouter votre musique sans entrave.
Skullcandy ne compte visiblement pas sur son packaging pour faire la différence. Celui du Hesh 3 fait dans le purement fonctionnel. Le casque Hesh 3 est logé dans un écrin en plastique moulé, et les accessoires fournis se limitent à un câble jack/jack pour l’écoute filaire ainsi que le câble USB-Micro USB de charge. Un coup d’œil sur la boîte d’un coloris noir relativement austère nous apprend qu’il propose une autonomie de 22 heures, une fonction de charge rapide (10 mn de charge, 4h d’autonomie), des coussinets à mémoire de forme, qu’il est de type circum-aural, et qu’il offre la prise de communication téléphonique, la navigation dans les pistes et le réglage de volume via 3 touches situées sur l’oreillette droite. Même si le Hesh 3 occupe un créneau peu onéreux, on aurait aimé un livret de garantie et un guide de démarrage rapide un peu plus soignés.
L’utilisation du Hesh 3 est tout aussi simple que son packaging. Une fois chargé, l’appairage Bluetooth se fait en quelques secondes. Il est bien entendu possible d’utiliser le Hesh 3 en mode filaire va le câble fourni. Notons que la charge rapide fonctionne parfaitement, et que 10 minutes suffisent pour repartir pour des heures d’écoute musicale. On tirera un bilan ambivalent du confort de port. Les oreillettes à mémoire de forme sont relativement agréables, mais le casque à tendance à chauffer rapidement les oreilles. Par ailleurs, l’isolation passive est moins convaincante qu’annoncée, les bruits environnement restent bien perceptibles.
L’écoute du Skullcandy Hesh 3 révèle un casque assez surprenant. Si vous vous attendez à un casque Xtra Bass comme il y en a tant, vous serez déçu. Les aigüs sont plutôt réussis, peu agressifs et informatifs. Les basses quant à elles sont présentes mais sans excès aucun. Cela se confirme à l’écoute du nouvel album « Dreams and Daggers de la chanteuse de jazz Cécile Mc Lorin Salvant.On ressent en revanche un manque entre les deux, avec un medium sous-travaillé qui fait penser « qu’il manque quelque chose ». En écoutant le dernier Orelsan, le Hesh 3 paraît reposant par rapport à d’autres casques plus punchy mais qui provoquent une réelle fatigue auditive sur la durée. On a connu plus dynamique, mais il se montre par ailleurs plutôt polyvalent et on navigue du rap au reggae en passant par le jazz ou le zouk sans frustration. L’autonomie promise semble atteinte, le casque répondant toujours présent après 16 heures d’écoute. Le son est étrangement moins puissant en mode filaire qu’en mode Bluetooth, mais cela est peut-être spécifique à la sortie casque du smartphone Honor 5C utilisé pour ce test.
On a aimé : On n’a moins aimé :
– Le prix – Le packaging
– Les fréquences aigües – Le médium
– Les graves – Chauffe les oreilles sur la durée
– L’autonomie
– La charge rapide
