Venant s’intégrer dans la gamme des enceintes Beats entre la Pill et la Pill XL, la Beats Pill+ entend tirer le meilleur profit de l’intégration de la marque à la galaxie Apple. Voyons ce qu’il en est.
Une qualité de fabrication irréprochable
Premier effet visible, la Beats Pill+ dégage un sentiment de finition encore revue à la hausse. Le packaging est soigné, comme toujours avec la marque. Mais c’est au niveau de l’enceinte elle-même qu’on sent un progrès. La forme de pilule qui a donné son nom à la gamme est à peu près conservé, mais on voit apparaitre un pourtour en caoutchouc qui améliore sa préhension et renforce sa stabilité une fois posée. L’ensemble semble plus robuste et mieux intégré. On retrouve en face avant et arrière des grilles métalliques bombées. La face supérieure accueille le désormais fameux bouton central Beats qui permet la navigation parmi les pistes, la mise en pause/marche ou encore la prise de communication téléphonique. Il est encadré par deux boutons de volume (+ ou -) sur sa droite et par le bouton de marche /arrêt flanqué d’un indicateur de charge à 5 points lumineux. La face inférieure ne comporte que le nom de la marque incrusté.
En face arrière, on trouve un port USB destiné à la recharge de vos appareils nomades, une prise jack pour la connexion filaire de vos sources, ainsi qu’un port Lightning destiné à la charge. Si ce choix apparait logique, on aurait aimé pouvoir disposer d’un port micro USB, plus universel. L’enceinte est livrée avec le câble précité, l’adaptateur secteur /USB, des autocollants aux armes de la marque, un guide de mise en route rapide et le livret de garantie. Le modèle de test, de coloris vert olive, fait partie de la nouvelle collection Urbaine qui comprend aussi le coloris Gris Asphalt
Un son très typé
Si vous recherchez une enceinte Bluetooth pour écouter de la musique classique ou du jazz, la Beats Pill+ n’est pas le meilleur choix. Sa personnalité sonore, comme souvent avec les produits Beats, met en avant les fréquences basses, avec pour corollaire un médium en retrait et un aigu un poil souligné. Sur l’écoute de jazz acoustique, ou d’un quatuor de violon, on ressent un manque certain de subtilité et raffinement. En revanche, si vous êtes amateur de musique qui frappe fort, la Beats Pill va vous plaire. Son grave descend relativement bas, au point de parfois en faire trop d’ailleurs, mais surtout il remplit une salle de manière étonnante compte tenu de sa taille modeste. Etonnamment, la Beats Pïll+ a tendance à modifier son équilibre sonore de manière très significative selon le volume. À niveau moyen, celui qu’on utilisera le plus souvent, on a un équilibre des fréquences plutôt réussi, alors qu’à niveau élevé l’aigu devient relativement agressif. C’est particulièrement sensible en écoutant le dernier album en date de Depeche Mode ou encore le premier extrait du prochain MC Solaar, Sonotone.
Notons que la Pill + bénéficie de sa propre application dénommée …Beat Pill+ (pourquoi faire compliqué ?) et disponible sur Android comme sur iOS. Encore limitée, on espère qu’elle s’enrichira bientôt d’un égaliseur. Pour l’instant elle permet de connaitre l’état de charge de son enceinte, d’en appairer deux pour un son plus ample, ou d’en configurer deux en stéréo. Elle permet aussi de renommer son enceinte et de jouer au DJ avec un copain à partir de deux sources. Autre point important, l’autonomie. Sans viser des records en la matière, Beats annonce une autonomie de 12 h qui se confirme à l’écoute, à niveau moyen. De quoi écouter votre musique toute une journée sans avoir besoin de la recharger
J’ai aimé : J’ai moins aimé :
-La qualité de fabrication -La charge par port Lightning uniquement
-Le packaging toujours aussi soigné -Le son très typé
-L’ergonomie -Le prix
-La puissance
-L’autonomie très correcte
Beats propose avec sa Pill + une enceinte Bluetooth remarquablement fabriquée et qui inspire confiance. Son autonomie, sa puissance et son ergonomie prêtent peu le flanc à la critique. La prise en main est évidente, sans même avoir besoin du mode d’emploi. On aurait cependant aimé davantage de polyvalence, tant au niveau de la connectique que de la personnalité sonore.