Je vous parlais récemment de l’application Trueplay, qui permet de calibrer le son de votre équipement Sonos v en utilisant le micro d’un iPhone, iPad ou iPod Touch. C’est maintenant au test du Sonos Play 5 nouvelle édition que je vous convie. En route !
Je vous parlais récemment de l’application Trueplay, qui permet de calibrer le son de votre équipement Sonos en utilisant le micro d’un iPhone, iPad ou iPod Touch. C’est maintenant au test de l’enceinte Sonos Play 5 nouvelle édition que je vous convie. En route !
Nouveau ! Vous pouvez désormais utiliser l’Assistant Google depuis votre Sonos One, Beam ou un appareil compatible Sonos. Lancez votre musique depuis plus de 80 services de musique reconnus avec l’application Sonos, et demandez à l’Assistant Google de mettre en pause, de reprendre la lecture ou d’ajuster le volume. Pour en profiter, il vous suffit simplement de mettre à jour votre appareil Sonos !
Visuellement, la Sonos Play 5 évolue sensiblement par rapport à la première édition et adopte un style que le fabricant veut plus moderne. Si la première impression laisse penser à un plastique pas forcément très valorisant, il s’agit en fait d’un polymère de grade aéronautique pensé pour une rigidité maximale, une insensibilité totale aux vibrations et une excellente tenue dans le temps. Si elle n’est pas waterproof, la Sonos Play 5 est annoncée comme résistante à l’humidité et pourra donc être utilisée dans une salle de bain. C’est un beau bébé qui pèse ses 6,36 kg pour des dimensions de 20,3 x 36,4 x 15,4 cm. Les commandes mécaniques de la première version cèdent ici la place à des commandes tactiles situées sur le dessus de l’appareil. Elles proposent le réglage du volume, la navigation dans les pistes et la mise en pause / lecture.
La Sonos Play 5 peut maintenant être utilisée en positon horizontale comme vertical, un DSP se chargeant alors d’ajuster automatiquement le son en fonction de la position détectée. Notons d’ailleurs que lorsqu’on positionne la Play 5 verticalement, on continue à monter le volume en glissant le doigt vers le haut et à le baisser en glissant vers le bas, dans un souci d’ergonomie. A l’intérieur il y a aussi du nouveau puisque ce sont maintenant 6 haut-parleurs (3 tweeters + 3 mid-woofers) qui assurent la reproduction sonore, alimentés chacun pas son amplificateur numérique dédié. L’obsolescence programmée n’étant visiblement pas une option chez Sonos, la Play 5 intègre maintenant 2 microphones non utilisés pour le moment mais qui seront exploités dans le futur, dans le but d’ajouter des fonctions à l’enceinte et de la faire évoluer. Techniquement, la Sonos Play 5, comme toutes les enceintes Sonos, est une enceinte Wifi qui pourra s’intégrer au multiroom de la marque. Elle ne propose pas la connectivité Bluetooth, jugée pas assez qualitative par le fabricant. Deux coloris sont au catalogue, le blanc et le noir.
Sonos est réputé pour la simplicité de mise en route et d’utilisation de ses matériels. La Sonos Play 5 ne déroge pas à la règle. Sans revenir intégralement sur les étapes de l’installation, déjà abordée en vidéo, rappelons que l’utilisateur est guidé pas à pas dans la mise en route de se son enceinte Sonos comme on peut le voir sur les captures d’écran ci-dessous.
Une fois l’enceinte connectée, on peut passer à l’écoute musicale. Pour ce test, j’ai panaché écoute de webradios via TuneIn et diffusion de fichiers audio au format FLAC stockés sur une tablette tactile Sony Xperia Z2 Tablet. Même si vous êtes familier de la Sonos Play 5 première version, vous risquez d’être bluffé par la restitution sonore offerte pas cette nouvelle version. La puissance semble très largement accrue, et j’avoue avoir un peu abusé du bouton de volume tant la Play 5 incite à « faire du bruit ». Le grave descend bas avec de la tenue, que ce soit à l’écoute de la contrebasse de Patrice Caratini ou sur un vieux titre d’ACDC. La pièce d’écoute de près de 35 m² est remplie avec aisance et autorité par la Play 5. Pour tout dire, l’écoute qui aurait dû durer 1 heure et demi au maximum s’est prolongée pendant près de 5 heures, preuve que le plaisir musical était de la partie. Jazz, salsa, reggae, électro, classique, rock, rap, RnB, chanson française, musique haïtienne des années 70-80, tous les genres musicaux ou presque y sont passés. La Play 5 sert bien la musique, avec sans le moindre doute une prédilection pour les fichiers audio non compressés. Concernant la position de l’enceinte, j’ai trouvé que l’équilibre des fréquences était un peu meilleur en position horizontale, mais cela reste une impression toute subjective. Dans les deux cas, on reste assez étonnés par la capacité de l’enceinte à passer d’un son rentre-dedans sur un titre comme le bon vieux tube « Fresh » des Kool and the Gang au velouté tout en douceur de la voix de Stacey Kent sur son album « The changing Light« .
Un petit bémol tout de même, j’ai constaté un son un peu brouillon dans le bas médium quand on pousse – de façon inconsidérée il est vrai – la Sonos Play 5 dans ses retranchements. L’absence du Bluetooth, bien que parfaitement cohérente avec la démarche de Sonos, pourra en rebuter certains. Un égaliseur intégré à l’application – s’il est bien conçu – pourrait aussi apporter un plus à l’écoute musicale, en particulier sur des morceaux un peu anciens. Le design quant à lui est un peu austère à mon gout, même si la qualité de fabrication est évidente. Dernier point, et pas des moindres, la Sonos Play 5 nouvelle version est sensiblement plus chère que la première version.
Bon moment musical passé avec cette nouvelle Play 5, donc. Simple à mettre en route, puissante, elle offre un son encore meilleur que sa devancière. Les enceintes Sonos pouvant être configurées en stéréo, deux Sonos Play 5 constitueraient un excellent système haute-fidélité de nature à rivaliser avec une bonne chaine traditionnelle, la convivialité en plus. Et quand on pense qu’avec l’application Trueplay leur son est encore largement optimisé…!