Depuis près de 40 ans, la Fnac réalise des tests sur les produits qu’elle commercialise. Le laboratoire d’essais de la Fnac, unique au monde dans son concept, analyse la performance des produits à l’aide de critères bien précis. Nous vous proposons de découvrir plus en détails, quelle est notre méthode pour tester et juger les produits.
Tous les tests sont réalisés en position automatique, le choix de la majorité des photographes amateurs. Néanmoins pour les nouvelles mesures de sensibilité et de stabilisation d’image, nous devons débrayer l’automatisme. La combinaison de ces tests permet d’analyser très précisément les performances des appareils photo à objectifs interchangeables.
Voici les éléments testés pour la qualité optique* :
– La définition maximale
Nous prenons en photo, en grand angle et en téléobjectif, une nouvelle mire constituée de 9 zones de définition. Ce test impitoyable nous informe sur la netteté au centre et sur les bords de l’image. Un logiciel analyse précisément les valeurs et écarts de chaque portion de l’image.
– La distorsion géométrique (cf : point DXO)
Il s’agit de mesurer les déformations en barillet ou en coussinet, qui courbent les lignes droites de la photo (et le reste) en leur faisant adopter un profil convexe ou concave. Nous utilisons une mire de référence DxO constituée de lignes de points parfaitement alignés.
– L’aberration chromatique
Selon leur couleur, et le traitement de l’objectif, les éléments d’une même image peuvent ne pas converger. Cela se traduit par une perte de résolution et de contraste.
*Ces trois mesures sont réalisées en utilisant une mire mise au point par la société DxOLabs et le logiciel d’analyse de la qualité de l’image DxO Analyzer. Grâce à sa précision, son exhaustivité et sa fiabilité, DxO Analyzer est l’outil de référence pour de nombreux grands acteurs de l’industrie de l’image. Pour plus d’informations, consultez le site www.dxo.com.
Voici les éléments testés pour le respect des couleurs :
Une mire spécifiquement destinée au contrôle colorimétrique des appareils photo numériques est photographiée sous éclairage contrôlé.
Un logiciel compare le fichier obtenu à celui de référence, présent dansl’ordinateur. L’écart, de teinte ou de saturation, entre la couleur d’origine et la photo est pondéré selon la sensibilité chromatique de l’oeil.
Autre test très discriminant, moyenné avec le précédent en lumière du jour, la colorisation d’une petite surface gris neutre photographiée sur 5 fonds colorés simulant l’herbe, le feuillage, le sable, la terre et le ciel.
La mesure est réalisée trois fois, d’abord en éclairage lumière du jour, puis artificielle, tungstène (300° K) et fluorescent (blanc industrie).
Voici les éléments testés pour la sensibilité :
Nous mesurons le niveau de bruit de fond (en dB) en position “réduction de bruit standard” de 400 Iso à la sensibilité maximale. Plus le chiffre de l’axe en dB est faible (10 dB par exemple) plus le bruit est perceptible. Malheureusement, cette réduction du bruit entraîne souvent la perte de détails dans les textures, nous analysons dorénavant la préservation des textures sur des zones peu contrastées de l’image. Ce nouveau test associe une mire DxO à faibles contrastes, appelée “feuilles mortes” et un logiciel d’analyse spécifique.
Tout défaut de lissage ou de suraccentuation est automatiquement détecté. Ce nouveau test (DxO) associe une mire à faibles contrastes appelée « feuilles mortes » et un logiciel d’analyse spécifique.
Un produit idéal propose un niveau de bruit faible et un niveau de texture élevé.
Voici les éléments testés pour l’autofocus :
– La sensibilité faible lumière
Nous avons mesuré la lumière minimum nécessaire au fonctionnement de l’autofocus, pour un sujet très contrasté.
En dessous de ce seuil, un système d’émission/réception d’infrarouge peut permettre des prises de vues, même dans l’obscurité totale (0 lux).
– La sensibilité faible contraste
Nous avons mesuré le contraste minimum requis pour que l’autofocus puisse agir : un pourcentage qui doit être le plus faible possible. Au-dessous de ce seuil, infrarouge obligatoire pour un contraste qui peut alors être nul (0 %).
Voici les éléments testés pour le flash :
Nous effectuons au flash, en automatique, 6 prises de vues d’un fond gris, tous les mètres, de 1 à 6 mètres, en grand angle puis en télé. Ce gris devrait être le même pour chaque vue, ce qui n’est pas le cas. Nous prenons en compte l’écart type de ces mesures pour noter la qualité réelle de l’éclairement. Nous avons également mesuré sa couverture en relevant l’éclairement en 9 points de l’image.
Voici les éléments testés pour le stabilisateur :
Un appareil photo bardé de capteurs de mouvements a été mis entre les mains d’un panel de 500 personnes. Les différentes vibrations produites par ces utilisateurs ont été enregistrées, et réunies dans un mouvement complexe contenant le maximum de variations, qui est restitué à l’identique par un robot vibrant de haute précision. Chaque appareil est donc soumis exactement au même enchaînement de vibrations pendant qu’il capture des images ce qui nous permet une comparaison objective et ultra-précise des performances des stabilisateurs.
Pour un maximum de précision, nous réalisons au minimum 50 photos par vitesse d’obturation, c’est-à-dire plus de 600 prises de vues par appareil !
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