Bien que très proche de sa devancière sortie en 2021, la JBL Flip 7 arrive avec quelques évolutions : nouveau système d’accroche, signature sonore optimisée, connectivité moderne… Suffisant pour pérenniser l’hégémonie de sa lignée sur le marché des enceintes portables ?
En résumé
Avec sa Flip 7, JBL confirme son savoir-faire sur le segment des enceintes portables. Si l’évolution esthétique reste mesurée, les améliorations techniques sont bien réelles : meilleure robustesse, étanchéité renforcée, connectivité modernisée et une autonomie en nette hausse. Côté audio, la Flip 7 impressionne toujours par son coffre et progresse sur la clarté et l’équilibre tonal, même si quelques limites subsistent à fort volume.
Excellent équilibre entre puissance, endurance et facilité d’utilisation, la Flip 7 ne trébuche que sur de rares aspects comme l’abandon du mode PartyBoost, sa distorsion à fort volume ou encore la faible possibilité d’accroche de ses accessoires.
Note technique
Les plus et les moins
- Puissance irrésistible pour sa taille modeste
- Scène sonore ample et globalement équilibrée
- Construction robuste et étanche (IP68)
- Connectivité moderne (Auracast, audio via USB-C)
- Excellente autonomie
- Manque d'aération dans les aigus
- Distortion à très fort volume
- Abandon du mode PartyBoost
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Depuis sa première version en 2012, la gamme Flip s’est forgé une solide réputation, et ce malgré une concurrence féroce sur le marché des enceintes portables, avec notamment Sony, Bose, Marshall ou encore Ultimate Ears.
Pour preuve, selon JBL, la seule Flip 6, pourtant sortie en 2021, se serait écoulée à 10 millions d’exemplaires à travers le monde rien que sur l’année 2024. Il faut dire que cette famille a toujours eu de sérieux atouts pour satisfaire les mélomanes nomades : solidité, ergonomie, autonomie et puissance audio suffisante. Forte de cet héritage, la Flip 7 ambitionne de faire encore mieux que toutes ses aînées. Voyons à travers ce test si ce pari est réussi.
Prise en main
Au fil des générations, JBL a fait évoluer le design de la gamme Flip de deux manières : parfois de façon marquée, comme entre la Flip 2 et la Flip 3, et d’autres fois de manière plus discrète, comme c’est le cas cette année avec la Flip 7 qui bénéficie davantage d’un rafraîchissement que d’une refonte. Bien qu’elle conserve sa forme cylindrique, l’enceinte gagne légèrement en densité et en poids. Les dimensions sont de 182,5×69,5×71,5 mm pour 566 g, alors que la Flip 6 mesurait 178x68x72 mm pour 540 g.

Ce très léger gain de volume renforce encore un peu plus la sensation de robustesse. Comme ses aînées, la Flip 7 inspire confiance avec son maillage solide et ses extrémités renforcées en caoutchouc. Elle est armée pour une utilisation intensive en extérieur et sait encaisser les chocs du quotidien.
Évolution appréciable, la certification d’étanchéité passe d’IP67 à IP68. En plus de résister à la pluie et aux éclaboussures, la Flip 7 peut donc être immergée jusqu’à 1,5 mètre pendant 30 minutes, ce qui la rend utilisable sans problème autour d’une piscine. Sachez tout de même que, contrairement à l’Everboom d’Ultimate Ears, elle ne flotte pas.
Autre nouveauté, un système d’attache baptisé « PushLock » qui permet changer d’accessoires facilement afin de transporter la Flip 7. Pour le moment, elle est livrée avec un mousqueton et une dragonne.

À l’avenir, JBL ne s’interdit pas de commercialiser d’autres accessoires pour jouer encore davantage sur la modularité de son enceinte. Petit bémol, la possibilité d’accroche de ces premiers accessoires est trop limitée : on ne peut pas les utiliser avec de nombreux éléments. Espérons que les prochains corrigeront ce problème.
Ergonomie et connectique
En plus du Bluetooth 5.4, d’une connexion multipoint et des codecs AAC et SBC, la Flip 7 se pare de modernité grâce à sa compatibilité Bluetooth LE Audio. Ainsi, elle prend en charge le codec LC3 et le protocole Auracast, qui permet la diffusion de musique sur plusieurs produits pour étendre l’expérience sonore, même avec des enceintes d’autres marques – tant qu’elles sont elles aussi compatibles Auracast.

Côté absences, notons que la Flip 7 ne propose toujours pas d’appairage rapide Google Fast Pair et que la prise jack 3,5 mm n’est toujours pas de retour. Jugée à tort peu essentielle, cette connexion filaire a disparu de la gamme depuis la Flip 5 de 2019. Par contre, pour se faire pardonner, JBL permet pour la première fois l’écoute audio par USB-C.
Pour les commandes, point de révolution. Le constructeur américain fait toujours confiance à ses gros boutons iconiques pour piloter l’enceinte. Navigation, volume, appairage, connexion Auracast… La Flip 7 répond à toutes les attentes de manière fluide. À noter que certains boutons ont migré du bas vers le haut de l’enceinte, ce qui facilite leur utilisation et améliore l’ergonomie globale.
Application
L’application JBL Portable permet de choisir entre quatre modes d’écoute prédéfinis ou de personnaliser le rendu sonore grâce à un égaliseur sept bandes. Les autres fonctionnalités se limitent à l’activation du mode Playtime Boost, qui préserve l’autonomie, et à la gestion des groupes d’enceintes avec Auracast.

Réponse en fréquences
L’architecture sonore de la Flip 7 a été profondément revue afin de corriger les problèmes de sibilance et de clarté relevés sur la génération précédente. Si le tweeter conserve une puissance de 10 W, sa conception a été retravaillée pour offrir davantage de précision sur les hautes fréquences. Le haut-parleur médium grave, quant à lui, gagne en puissance en passant de 20 à 25 W, portant ainsi la puissance totale de la Flip 7 à 35 W RMS.
Malgré son format compact, la Flip 7 impressionne toujours par la maîtrise de son registre grave, quelle que soit sa position d’écoute. L’accent mis sur l’extrême grave apporte une belle présence, sans pour autant masquer les éléments du bas médium. Les départs d’instruments restent lisibles et les voix conservent une bonne intelligibilité. En écoute frontale, la linéarité des hauts médiums permet de respecter les timbres vocaux, un aspect moins bien maîtrisé à 30 ou 45°, comme le confirment les mesures du Labo Fnac.
Sur le haut du spectre, la Flip 7 fait preuve de plus de tenue et évite tout excès de brillance, notamment en écoute de face. On note toutefois qu’il subsiste une marge de progression sur le niveau de détail et la finesse, avec un léger manque d’aération et d’amplitude pour équilibrer pleinement l’ensemble avec les graves et les médiums. Le rendu global reste néanmoins très satisfaisant pour une enceinte de cette taille.
Puissance sonore
Voici un domaine où la Flip 7 ne fait toujours pas de miracle. À volume élevé, la distorsion se fait inévitablement sentir. Il faut dire que la petite dernière de JBL dispose d’une réserve de puissance assez impressionnante. À partir de 60 % du volume, les basses se brouillent, ce qui déséquilibre les médiums et crée un rendu très acéré.
Un comportement qui empêche de pousser la Flip 7 dans ses derniers retranchements sonores. Ainsi, elle ne sera pas capable de sonoriser agréablement une grande pièce. Cependant, dans la plupart des situations, il ne sera pas nécessaire de dépasser les 50 % de volume. Les amateurs de musique électronique et de rap pourront largement profiter de leurs playlists à ce niveau d’écoute.
Autonomie
Excellente nouvelle : l’autonomie fait un grand bond en avant ! Alors que, selon nos tests, la Flip 6 pouvait fonctionner pendant 14h32, la Flip 7 est capable de tenir près de 22h14, ce qui fait d’elle l’une des enceintes portables les plus endurantes du marché.
Connectiques et fonctionnalités
Dimensions & poids
Conclusion
Avec sa Flip 7, JBL confirme son savoir-faire sur le segment des enceintes portables. Si l’évolution esthétique reste mesurée, les améliorations techniques sont bien réelles : meilleure robustesse, étanchéité renforcée, connectivité modernisée et une autonomie en nette hausse. Côté audio, la Flip 7 impressionne toujours par son coffre et progresse sur la clarté et l’équilibre tonal, même si quelques limites subsistent à fort volume.
Excellent équilibre entre puissance, endurance et facilité d’utilisation, la Flip 7 ne trébuche que sur de rares aspects comme l’abandon du mode PartyBoost, sa distorsion à fort volume ou encore la faible possibilité d’accroche de ses accessoires.