Test Labo du Samsung Galaxy Note 20 : entre plaisir et frustration

Logiquement moins bien pourvu que l’excellent Galaxy Note 20 Ultra et s’accompagnant en outre d’un stylet plus basique, le Galaxy Note 20 tout court opère quelques compromis toutefois négligeables pour beaucoup. Son capot en plastique reste agréable et son écran, non seulement plat, mais n’offrant aussi qu’une définition Full HD+ assortie d’un taux de rafraîchissement de 60 Hz, profite toujours des qualités de l’AMOLED. En revanche, les changements opérés au niveau du bloc photo arrière sont un peu plus pénalisants, particulièrement au niveau du zoom. Celui-ci n’est plus optique, mais en grande partie numérique avec un grossissement 3X et la résolution élevée du capteur dédié – 64 Mpx, pour arriver là aussi à des clichés de 12 Mpx néanmoins – ne suffit pas toujours à obtenir un bon niveau de détails. Une grande quantité de lumière est pour cela nécessaire. Le module principal, à l’inverse, perd lui en résolution – de 108 à 12 Mpx -, mais reste très satisfaisant de jour comme de nuit. Un module ultra grand-angle de 12 mégapixels complète toujours ce bloc arrière, lequel permet aussi de filmer jusqu’en 4K à 60 fps, et le Galaxy Note 20 conserve également la caméra avant de 10 Mpx qui nous avait séduits sur le modèle Ultra, grâce notamment à son système Dual Pixel pour la mise au point. On retrouve pour le reste un smartphone réactif et à l’aise dans tous les usages multimédia, mais aussi endurant et capable d’offrir une solide connexion 4G en attendant le déploiement plus large de la 5G avec laquelle le Galaxy Note 20 est évidemment aussi compatible. Un smartphone plaisant et complet en somme, mais pas tout à fait à la hauteur d’autres modèles à tarif similaire, avec son zoom surtout.