En résumé
Panasonic propose, avec le GH5, un boîtier hybride pourvu d’un capteur CMOS au format micro 4/3 et de 20,3 mégapixels. L’appareil bénéficie d’un viseur OLED de 3,7 millions de point ainsi que d’un écran orientable et tactile de 3,2 pouces, pour un total de 1,62 mégapixels. Le tout est associé au processeur Venus Engine 10, avec une sensibilité s’étalant de 100 à 25600 ISO, une capacité à filmer en 4K à 60 ips (HLG) sans limite de durée, ou encore un mode rafale (photo 4K) à 60 ips également, à l’instar du mode vidéo inclus. Le produit se destine tant aux photographes qu’aux vidéastes, dont on apprécie la stabilisation sur cinq axes et la conception robuste en alliage de magnésium. Nous l’avons évalué au sein de notre laboratoire d’essai en couple avec une optique DG Vario-Elmarit 12-60mm f/2,8-4,0 ASPH. Un duo qui peine à rendre justice au boîtier, en raison notamment d’une résolution moins élevée qu’espéré : les possibilités de recadrage, pour un tirage de référence de 20 x 30 cm, s’étalent ainsi de 45 % à 51 % aux plus longues focales, et l’on relève des imperfections en termes d’homogénéité à toutes les focales. On relève une forte aberration chromatique quelle que soit la focale. En revanche, la distorsion est imperceptible sur un tirage 20×30 avec un cadrage à 100%. Nous avons par ailleurs relevé une sensibilité permettant de profiter d’un niveau de détails correct, mais pas irréprochable, sans perte de détails significative lorsque la lumière se fait tamisée. Le Lumix GH5, du moins lorsqu’il est associé à l’optique 12-60 mm que nous avons testée, n’est donc pas sans défaut, mais n’en reste pas moins une proposition intéressante, peut-être davantage pour les vidéastes que pour les photographes.
Note technique
Les plus et les moins
- Système de stabilisation
- Bonne performance en sensibilité
- Vidéo 4K sans limite de durée
- Possibilités de recadrage limitées
- Homogénéité perfectible