En résumé
Plutôt que d’essayer à tout prix de faire de l’ombre aux géants Apple et Samsung sur le haut de gamme, Asus préfère cette année encore mettre en avant un smartphone milieu de gamme. Le Zenfone 5 n’est donc pas une machine de guerre, mais il profite de fonctions logicielles intéressantes et censées permettre à tous de tirer le meilleur parti de son équipement somme toute classique. Censée, car ces fonctions sont aussi bien liées à la nouvelle version de ZenUI qui accompagne ici Android 8.0 Oreo qu’à l’intelligence artificielle dont l’a dotée Asus, et cette dernière n’est pas toujours aussi efficace qu’espéré. Pas franchement indispensable en photo, qui n’en demeure pas moins l’un des points forts du smartphone malgré une fonction ultra grand-angle assez décevante, cette IA permettra par exemple aussi d’optimiser le temps de charge pour préserver la durée de vie de la batterie. L’autonomie qu’offre cette dernière, avec sa capacité de 3300 mAh, est d’ailleurs très satisfaisante, tout comme la qualité d’affichage offerte par le grand écran Full HD+ de 6,2 pouces qu’Asus est parvenu à caser dans dans ce Zenfone 5 aux dimensions plutôt raisonnables. En dehors de l’équipement audio, et surtout de sa prise casque puisque qu’elle se montre très décevante, il n’y a d’ailleurs rien de réellement rédhibitoire sur ce modèle, qui offre également des performances dans la moyenne avec son Snapdragon 636 ainsi qu’une bonne qualité de réception.
(La note technique globale ci-dessous ne prend pas en compte l’évaluation de la photo, toujours en cours de test au Labo.)
Note technique
Les plus et les moins
- Design premium
- Grand et bel écran
- Qualité des photos avec le capteur principal de 12 mégapixels
- Des fonctionnalités intéressantes entre ZenUI et l'IA
- Très bonne autonomie
- IA pas toujours pertinente
- Ultra grand-angle trop limité
Notre test détaillé
Asus dévoilait, au Mobile World Congress de ce début d’année, une nouvelle série Zenfone 5 composée du modèle qui nous intéresse aujourd’hui ainsi que de deux déclinaisons : les Zenfone 5 Lite en entrée de gamme et le Zenfone 5Z, davantage premium. Le Taïwanais promet, avec son Zenfone 5 désormais disponible, un modèle efficace et capable de concurrencer les « flagship killers » de marques telles que Honor. Pari réussi ? La réponse après son examen au sein de notre Labo.
De l’eau a coulé sous les ponts depuis la sortie du Zenfone 2, premier smartphone d’Asus à être réellement mis en avant en Europe et excellent rapport qualité-prix de la cuvée mobile de 2015. Depuis, le Taïwanais a multiplié les déclinaisons de son appareil, mettant tantôt leur puissance en exergue, tantôt la taille de leur écran ou leur appareil photo, avec un succès parfois moindre. Le Zenfone 5 signe en quelque sorte un retour aux sources pour Asus, qui cherche ici à livrer un modèle efficace sur tous les points et à prix contenu.
Le smartphone présente donc une fiche technique de milieu de gamme solide. Il embarque un écran LCD de 6,2 pouces affichant 1080 x 2246 pixels et un ratio 18,7:9. Le mobile est propulsé par un couple classique composé d’un chipset Snapdragon 636 affublé de 4 Go de mémoire vive, et embarque une batterie de 3300 mAh. Asus met en outre la photographie à l’honneur et propose pour cela un double appareil photo de 12 mégapixels et de 8 mégapixels avec ultra grand-angle. En façade siège également un appareil de 8 MP. Comptez également sur un espace de stockage de 64 Go extensible par le biais d’une carte microSD. Terminons par la partie logicielle du mobile : le smartphone habille Android 8.0 Oreo de l’interface ZenUI et promet des améliorations sur divers critères, dont la photographie.
L’ergonomie et le design
Si l’on pouvait encore paraître surpris lors de son annonce à Barcelone, où les clones d’iPhone X restaient finalement assez rares chez les constructeurs internationaux, ils sont depuis nombreux à avoir emboîté le pas à Asus. Huawei, qui entraîne évidemment avec lui sa marque Honor, LG ou encore Xiaomi ont ainsi fini par officialiser à leur tour des modèles avec encoche au niveau de l’écran. Pour l’originalité, il faudra donc repasser, même si Asus tente de se démarquer avec son habituel motif circulaire pour guider les reflets sur le dos vitré du Zenfone 5. Malheureusement, comme souvent avec le verre, ce sont les traces de doigts que l’on remarque avant tout, à moins d’utiliser la coque en silicone fournie. C’est d’ailleurs conseillé pour protéger le smartphone, mais cela masque évidemment aussi en partie lesdits reflets.
Sa ressemblance avec l’iPhone X, et aussi avec de nombreux autres modèles désormais donc, n’enlève toutefois rien à l’élégance du Zenfone 5, qui se montre en outre très agréable à manipuler avec son cadre en métal arrondi. L’écran 18,7:9 à la diagonale de 6,2 pouces remplit ici parfaitement son office avec des bordures assez fines de chaque côté comme au-dessus, et à peine plus large en bas. L’impression de grandeur est bien présente, alors que le smartphone tient encore assez bien dans la main, même s’il faut appeler la seconde main en renfort pour interagir avec le tiers supérieur de l’écran. Les petites mains de droitiers risquent aussi de devoir pas mal étirer le pouce pour ajuster le volume. Le bouton de sortie de veille est en revanche à meilleure hauteur et le lecteur d’empreintes se montre assez facile d’accès, au dos, avec le mobile en main. Surtout, on apprécie qu’il soit bien détaché du bloc photo, dans le coin supérieur gauche, ce qui évitera d’en salir l’objectif.
Dans les autres points positifs, on peut également noter que le Zenfone 5 conserve une prise jack sur sa tranche inférieure, où se trouvent également le port USB-C et le haut-parleur. Il impose en revanche de choisir entre une carte mémoire et une seconde carte SIM dans l’unique tiroir à retrouver sur le flanc gauche, alors que beaucoup de constructeurs prévoient désormais trois emplacements. La plupart des utilisateurs n’y verront sans doute là aucun réel inconvénient, mais les détenteurs de deux lignes risquent de déchanter.
L’écran
Comme le veut la tendance actuelle, Asus propose avec sa génération Zenfone 5 un écran au ratio 18,7:9. Le lecteur d’empreintes étant situé au dos de l’appareil, cette dalle de 6,2 pouces a le mérite d’occuper 84 % de sa façade, ce qui représente un excellent score. On a ici affaire à un très grand écran inclus dans un boîtier de taille relativement contenue, puisqu’il mesure 153 x 75,7 cm. Un très bon point, donc.
La définition de cet écran LCD, ratio 18,7:9 oblige, est de 2246 x 1080 pixels. Il affiche donc une résolution de 400 pixels par pouce, très suffisante au quotidien, mais légèrement inférieure à celle de ses concurrents. Il faut dire qu’ils proposent généralement des diagonales moins généreuses pour une définition identique.
Très satisfaisant en termes de format et de précision d’affichage, l’écran du Zenfone 5 montre néanmoins quelques faiblesses sur nos autres critères de test. Sa colorimétrie laisse notamment à désirer et se traduit par un delta U’V’ moyen de 0,021. Celui-ci s’explique par de nettes dérives observées sur le rouge ou encore le vert, lesquelles se traduisent par des couleurs un peu saturées. Le bleu est néanmoins correctement respecté, de même que le cyan et le magenta. Outre cette colorimétrie perfectible, on relève un gamma tout juste moyen : les dégradés manquent de précision. Quant au contraste, relevé à 2119:1 ou 347:5 avec 5 % de blanc, il est satisfaisant, sans égaler les ténors du genre.
Terminons par la directivité de cette dalle, c’est-à-dire par les angles de vision qu’elle offre. Le smartphone d’Asus livre une prestation assez moyenne. En effet, la perte de luminosité est assez rapide lorsque l’on incline le mobile. Pour une luminosité mesurée à 254 cd/m2 en face, on tombe à 196 cd/m2 à 15°, puis à 98 cd/m2 à 30°. À 45°, l’écran devient pratiquement illisible, la luminosité n’excédant pas plus de 38 cd/m2. Comprenez donc qu’à moins d’augmenter significativement la luminosité de votre écran, vos voisins de siège dans le bus auront bien du mal à espionner vos messages.
L’interface utilisateur
Comme toujours chez Asus, c’est Android que l’on retrouve aux commandes, ici dans sa version 8.0 Oreo et revêtu de l’habituelle surcouche ZenUI. Les connaisseurs ne devraient pas être trop perturbés pour autant. Les différents éléments de l’interface de Google sont tous à leurs places, ne changeant que légèrement d’apparence dans le pire des cas. Le menu des Paramètres profite par exemple ici d’icônes colorées aidant à s’y retrouver un peu plus facilement. Bien sûr, Asus se permet là aussi quelques ajouts. En dehors des réglages supplémentaires pour l’écran et la barre de navigation, remplaçable par des gestes pas très pratiques de prime abord, ils sont pour la plupart à trouver dans la section “Avancé”. C’est notamment là que se trouvent les fonctions liées à l’IA, comme la charge intelligente ou la possibilité d’obtenir des suggestions d’applications personnalisées en fonction de ses habitudes.
Sous son apparente légèreté, la dernière version de la surcouche d’Asus se montre donc tout de même assez riche, mais laisse le choix aux utilisateurs d’aller découvrir l’ensemble des fonctionnalités ajoutées plutôt que de les lui imposer. On note également un réel effort du côté de l’offre applicative. Asus a pendant longtemps multiplié les applications maison, quitte à créer des doublons avec celles qu’impose Google dans le cadre de la certification Android, mais on n’en dénombre désormais plus qu’une demi-douzaine tout au plus.
Les performances
Le Zenfone 5 est armé d’une puce encore peu répandue sur les mobiles de milieu de gamme : le Snapdragon 636, que l’on retrouve par exemple sur le tout récent Motorola Moto Z3 Play et sur le Xiaomi Redmi Note 5. Il est ici associé à 4 Go de mémoire vive, ce qui constitue un duo tout à fait classique pour un smartphone de sa catégorie. Si à l’usage, nous n’avons pas observé de ralentissements particuliers, il faut toutefois s’attendre à ce que l’appareil montre ses limites lorsqu’on lui demande de faire tourner des applications demandant beaucoup de puissance.
De fait, lors de notre test JavaScript, nous avons relevé de nettes difficultés à tenir le rythme lorsque notre Zenfone 5 est soumis à des processus très complexes. Le smartphone demande alors 500 ms pour exécuter les tâches requises et n’affiche plus que 2 fps. Avouons que même pour les processus complexes, on ne grimpe qu’à 3 fps (temps de réponse de 331 ms), et que les tâches ordinaires ne permettent d’obtenir que 4 fps (223 ms). Seuls les processus très légers, c’est-à-dire les tâches courantes, autorisent l’affichage de 11 fps, pour un temps de réponse mesuré à 90 ms. Comprenez que le Zenfone 5 est parfaitement adapté aux usages du quotidien, mais n’est pas à conseiller à ceux que l’on nomme les « power users ».
La photo et la vidéo
La photo fait depuis longtemps partie des domaines dans lesquels Asus aspire à rejoindre les meilleurs, et la firme ne ménage pas ses efforts. Parmi les premières à avoir proposé un zoom optique sur smartphone avec sa série Zoom, dès 2015, elle a également très vite commencé à proposer des modules à double capteur. C’est d’ailleurs ce que l’on retrouve au dos de ce Zenfone, avec un premier capteur IMX 363 de 12 mégapixels de 1,4 µm couplé à une optique ouvrant à f/1.8 et un second de 8 mégapixels associé à une optique ultra grand-angle couvrant 120°. Une configuration d’ailleurs très proche de celle du Zenfone 4, équipé lui aussi de capteurs 12 et 8 mégapixels, mais qui devrait cette année aussi profiter d’une intelligence artificielle pour optimiser les réglages durant la prise et offrir des suggestions de retouche par la suite.
Avant d’en venir à la qualité des clichés produits, il faut tout d’abord comprendre que les deux capteurs du Zenfone 5 fonctionnent indépendamment. Attardons-nous donc d’abord sur le premier, qui délivre des résultats globalement satisfaisants et assez détaillés. On remarque aussi qu’Asus a légèrement retravaillé son IA depuis le lancement pour qu’elle opère des réglages un peu moins radicaux, notamment sur les couleurs, face à l’une des 16 scènes qu’elle est censée reconnaître. En comparant les résultats avec ceux obtenus en mode Pro, c’est essentiellement sur l’exposition que les changements sont visibles, mais pas toujours pour le meilleur. Le mode auto se montre en réalité surtout utile en basse luminosité, puisqu’il limite l’apparition du bruit tout en conservant un assez bon niveau de détails. L’appareil perd toutefois en réactivité et les sujets mouvants seront quasiment impossibles à capturer.
Le capteur secondaire pourra quant à lui venir en aide lorsque le recul ne suffit pas à faire rentrer tous les éléments voulus dans le cadre, au prix toutefois d’importantes déformations. C’est d’autant plus flagrant que d’autres smartphones équipés de modules similaires, comme le G7 de LG, parviennent à les effacer presque entièrement. Le capteur utilisé dans ce cas est en outre limité par sa définition de 8 mégapixels, qui entraînera une perte plus ou moins importante de détails en fonction de la luminosité ambiante. Le grand-angle est tout bonnement à proscrire en faible luminosité. Un message conseillant de repasser sur le capteur principal s’affiche d’ailleurs à l’écran. Un plus intéressant donc, mais dans certaines situations seulement.
Du côté de la caméra frontale, qui repose elle aussi sur un capteur de 8 mégapixels, les clichés sont d’assez bonne qualité et devraient suffire compte tenu de l’usage qui en est généralement fait malgré l’absence d’autofocus. Les traits du visage ne sont donc pas toujours très nets, et il faudra comme souvent veiller à tenir le smartphone à bonne distance pour que ce soit le cas. Un mode beauté est évidemment proposé, de même qu’un mode GIF que l’on retrouve également parmi les possibilités plus nombreuses offertes avec la caméra arrière : Super résolution, Ralenti, Vidéo accélérée. Il est par ailleurs possible de filmer jusqu’en 4K à 30 images par seconde, comme sur de plus en plus de smartphones milieu de gamme.
Le rendu audio
Bon point pour lui, le Zenfone 5, malgré sa finesse (7,9 mm), conserve la prise jack que nombre de smartphones – souvent plus haut de gamme toutefois – commencent à abandonner. Ses performances audio sont-elles convaincantes pour autant ? Pas franchement, du moins au niveau de cette même sortie casque. Nos mesures ont mis en lumière non seulement une distorsion très présente sur la plupart des fréquences évaluées, mais aussi un rapport signal/bruit aux fraises. Passerait encore pour une écoute d’appoint, si la sensibilité de cette sortie casque n’était pas si élevée : nous l’avons relevée à 422 mV, ce qui se traduit par la nécessité de pousser le volume pour mieux profiter de sa musique.
Pour optimiser ces résultats, on ne saurait trop conseiller d’investir dans un casque Bluetooth, ou du moins pour un modèle filaire de qualité, d’autant que les écouteurs fournis avec le Zenfone 5 sont tout juste corrects. Ils concèdent en effet une distorsion présente sur toutes les fréquences mesurées et une perturbation élevée. Comprenez que les fuites sonores vers l’extérieur du casque sont importantes. En revanche, ces écouteurs isolent correctement les bruits environnants, et notamment les aigus. C’est un peu moins le cas des médiums, tandis que vous entendrez nettement plus les graves, peu filtrées par les oreillettes.
Terminons par le haut-parleur de ce Zenfone 5. Celui-ci convainc davantage en raison d’une puissance très satisfaisante, relevée à 73 dB au maximum. Sa bande passante, malgré des basses faiblardes et des aigus étouffés autour de 5 kHz, est convenable dans le milieu du spectre. Bref, de quoi consulter quelques vidéos à plusieurs sans problème.
La qualité de réception (performances radio)
Le Snapdragon 636 qui anime le Zenfone 5 est flanqué d’un modem baptisé Snapdragon X12, lequel est conçu pour assurer des débits théoriques de 600 Mbps en download et de 150 Mbps en upload. Nous avons quant à nous éprouvé le smartphone dans notre cage de Faraday et vérifié son efficacité en 2G, 3G et 4G.
De nos essais ressortent d’abord des performances GSM, c’est-à-dire en 2G, perfectibles. Si l’on ne relève aucun souci majeur sur la bande GSM 900, le smartphone rencontre des difficultés aussi bien en sensibilité qu’en directivité sur la bande GSM 1800. Bref, selon la couverture de la zone dans laquelle vous vous trouvez, vous pourrez peiner à envoyer quelques SMS. Le smartphone compense néanmoins par de bonnes performances en 3G, l’appareil étant ici peu directif.
Terminons par la 4G, où le Zenfone 5 peine à briller. Le smartphone manque un peu de sensibilité au réseau et s’avère un peu directif, c’est-à-dire qu’il demande à être correctement orienté vers les antennes pour capter de manière satisfaisante. Évalué sur les bandes 3 (1800 MHz), 7 (2600 MHz) et 20 (800 MHz), l’appareil a surtout déçu sur la première. C’est sur la bande 20 que le smartphone brille le plus, notamment grâce à des débits élevés.
L’autonomie
Le Zenfone 5 est équipé d’une batterie de 3300 mAh. Une capacité assez courante pour un smartphone d’aujourd’hui, mais sans excès toutefois : certains modèles vont jusqu’à 4000 mAh, tels les derniers modèles de Huawei. Toutefois ici, pas de souci à se faire. Éprouvé à notre test de lecture web, toutes connexions coupées, l’appareil est parvenu à tenir 8h48 avant de s’éteindre. Une belle performance, bien que les meilleurs élèves à cet exercice parviennent à flirter avec les 10 heures. Le Zenfone 5 a en outre le mérite de se charger rapidement, avec un temps moyen de 1h59 pour une charge à 100 % (via son port USB Type-C).
Conclusion
Plutôt que d’essayer à tout prix de faire de l’ombre aux géants Apple et Samsung sur le haut de gamme, Asus préfère cette année encore mettre en avant un smartphone milieu de gamme. Le Zenfone 5 n’est donc pas une machine de guerre, mais il profite de fonctions logicielles intéressantes et censées permettre à tous de tirer le meilleur parti de son équipement somme toute classique. Censée, car ces fonctions sont aussi bien liées à la nouvelle version de ZenUI qui accompagne ici Android 8.0 Oreo qu’à l’intelligence artificielle dont l’a dotée Asus, et cette dernière n’est pas toujours aussi efficace qu’espéré. Pas franchement indispensable en photo, qui n’en demeure pas moins l’un des points forts du smartphone malgré une fonction ultra grand-angle assez décevante, cette IA permettra par exemple aussi d’optimiser le temps de charge pour préserver la durée de vie de la batterie. L’autonomie qu’offre cette dernière, avec sa capacité de 3300 mAh, est d’ailleurs très satisfaisante, tout comme la qualité d’affichage offerte par le grand écran Full HD+ de 6,2 pouces qu’Asus est parvenu à caser dans dans ce Zenfone 5 aux dimensions plutôt raisonnables. En dehors de l’équipement audio, et surtout de sa prise casque puisque qu’elle se montre très décevante, il n’y a d’ailleurs rien de réellement rédhibitoire sur ce modèle, qui offre également des performances dans la moyenne avec son Snapdragon 636 ainsi qu’une bonne qualité de réception.
(La note technique globale ci-dessous ne prend pas en compte l’évaluation de la photo, toujours en cours de test au Labo.)