Troisième et dernier modèle de la gamme Galaxy J à passer sous les sondes de notre labo, le Galaxy J7 bénéficie du plus grand écran du lot. Suffisant pour justifier un prix supérieur à son petit frère déjà bien doué, le galaxy J5 ?
En résumé
Chapeautant la gamme J, la version 2017 du Samsung J7 n’éclipse pas le J5 (2017) pour autant. Au démarrage, son écran de 5,5 pouces impressionne, « malgré » une définition Full HD, et grâce à des noirs exceptionnels qui sont couplés à des blancs lumineux. Les couleurs et les dégradés restent perfectibles mais la directivité est exemplaire pour profiter de l’écran quel que soit l’angle de vision. A l’inverse les performances restent modestes tandis que la sensibilité réserve le J7 aux utilisateurs qui bénéficient d’une bonne couverture réseau. L’appareil photo est handicapé par une optique sujette à la distorsion et aux vignettages, mais également par une colorimétrie hasardeuse. Rien d’impressionnant non plus du côté de la partie audio, soit tout l’inverse de l’autonomie qui est excellente.
Note technique
Les plus et les moins
- L'écran
- L'autonomie de la batterie
- La sensibilité radio
- Performances en retrait
- La partie audio
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Après les Galaxy J3 et Galaxy J5, il est temps de nous attarder sur le Galaxy J7. S’il partage la plupart des caractéristiques techniques du J5, il dispose néanmoins d’un écran plus grand et mieux défini, ainsi que d’une batterie plus généreuse. La dalle Super AMOLED passe ainsi à 5,5 pouces avec une résolution Full HD de 1080 x 1920 pixels tandis que la batterie Li-Ion affiche une capacité de 3600 mAh. Pour le reste on retrouve le chipset maison Exynos 7870 associé à 3 Go de mémoire vive, une mémoire interne de 16 Go seulement, mais heureusement extensible par le biais d’une carte microSD. A l’arrière prend place un capteur photo de 13 mégapixels avec une ouverture de f/1.7, et de 13 mégapixels également à l’avant mais avec une ouverture de f/1.9 cette fois. Ces deux capteurs sont accompagnés d’un flash LED et capables de filmer en Full HD à 30 images par seconde.
L’ergonomie et le design
Difficile de critiquer la finition du Galaxy J7. Fini les matériaux en plastique et le design grossier, la gamme J cuvée 2017 se pare de métal, offrant un rendu bien plus qualitatif. Eteint, l’écran est pratiquement invisible sur la face avant. Les bords latéraux sont relativement fins et l’écran principal intègre le lecteur d’empreintes digitales.
A l’arrière, le design épuré laisse juste apparaitre les antennes en haut et en bas du châssis. L’appareil photo et le flash sont en position centrale haute, une configuration classique. S’agissant d’un capteur standard, on ne déplore aucune bosse à l’arrière du terminal. Forcément plus grand que le J5, les dimensions du Galaxy J7 sont de 152,5 x 74,8 x 8 mm pour un poids de 181 grammes.
Les bords sont légèrement arrondis pour une prise en main agréable, mais l’appareil et un peu glissant du fait de sa coque arrière en métal. La tranche droite accueille l’interrupteur de mise en route tandis qu’à l’opposé prennent place les boutons du volume.
La tranche supérieure est vierge de tout bouton, et la prise casque prend place sur la tranche inférieure à côté du port micro USB. Pas encore d’USB type-C au programme de l’entrée de gamme.
L’écran
Non content d’embarquer un écran plus grand que les J3 et J5 avec une diagonale de 5,5 pouces, le Galaxy J7 profite en outre d’une résolution Full HD (1080 x 1920 pixels). Il bénéficie donc d’une densité de 401 pixels par pouces, soit la même que l’iPhone 8 plus par exemple. Au premier coup d’oeil, l’écran du Galaxy J7 impressionne. Malgré tout, les couleurs et les dégradés restent perfectibles. En effet, des écarts sont perceptibles notamment dans le bleu et le cyan, mais encore et surtout dans le vert. Le Delta U’V’ est de 0,025, identique au Galaxy J5.
En revanche les noirs sont d’une profondeur exceptionnelle et les blancs lumineux. Le confort de lecture est au rendez-vous avec un taux de contraste de 423:5 pour 5% de luminosité.
La directivité est exemplaire pour profiter de l’écran quel que soit l’angle de vision. De face, la luminosité est de 215,6 cd/m2. Le Galaxy J7 ne perd que 7% à 15 degrés (201 cd/m2), 25% à 30 degrés (162 cd/m2), et 53% à 45 degrés (100,7 cd/m2).
L’interface utilisateur
Le Samsung Galaxy J7 est livré sous Android 7.0 Nougat avec l’interface maison Samsung Experience en version 8.1. L’interface est moins chargée que sur les produits phares de la marque et surprise, plutôt que d’appuyer sur le bouton central du terminal pour accéder aux applications qui sont installées, il faut balayer l’écran tactile vers le haut ou vers le bas.
De la même façon, faire glisser le doigt de gauche à droite permet d’afficher un agrégateur de news qui peut être personnalisé. A noter enfin que le Galaxy J7 est livré avec les principales applications de Google, mais également des applications complètes de Microsoft dont Word, Excel et PowerPoint.
Les performances
Le Samsung Galaxy J7 est équipé d’un chipset Exynos 7870 qui suffit pour animer le système et utiliser des applications peu gourmandes. En revanche, il ne faut pas s’attendre à des miracles avec les titres les plus exigeants. Lors de nos tests JavaScript, le terminal affiche 9 fps seulement au premier niveau avec un temps d’exécution de 113,2 ms. On remarque au passage que c’est moins bien que le Galaxy J5 qui partage pourtant la même configuration. Une explication possible tient dans la résolution plus élevée de la dalle qui sollicite le GPU. Le temps d’exécution passe à 209,2 ms pour les processus ordinaires avec 5 fps seulement, puis 316,4 ms et 3 fps pour les tâches plus complexes. Le niveau maximal d’exigence finit de l’achever avec 466,6 ms et seulement 2 fps.
La photo et la vidéo
Le Samsung J7 (2017) embarque un capteur principal de 13 mégapixels avec un objectif lumineux ouvrant à f/1.7. Une configuration qui lui permet d’obtenir la note maximale à notre test de résolution avec un piqué irréprochable.
La colorimétrie est du même acabit avec des couleurs fidèles quel que soit le type d’éclairage. Sans être aussi performante que la colorimétrie, la balance automatique des blanc est également très correcte.
Décidément doué pour la photo, le Galaxy J7 (2017) s’illustre également avec une sensibilité qui est suffisamment bonne pour s’adapter à n’importe quel éclairage.
Tout comme les Galaxy J5 (2017), le J7 (2017) est doté d’une optique de qualité laisse. Celle-ci bénéficie d’une excellente définition, ainsi que d’une distorsion et d’un vignettage limités. Le flash s’illustre également avec une uniformité de haute tenue et une bonne précision, notamment à quatre mètres.
Le rendu audio
L’audio est souvent le parent pauvre des smartphones mais le Galaxy J7 (2017) ne se défend pas trop mal. Le haut-parleur est tout à fait correct, profitant d’une puissance maximale mesurée de 70 dB. Le rendu est satisfaisant, affichant principalement une préaccentuation dans les aigus entre 1,6KHZ et 2,5KHz.
De la même façon la sortie casque est également satisfaisante tant au niveau de la distorsion que de la diaphonie qui est d’ailleurs excellente. Le niveau acoustique moyen est de 61,1 dB, et le niveau de sortie maximale est de 149 mV.
La qualité de réception (performances radio)
Le Galaxy J7 (2017) bénéficie d’une excellente sensibilité pour téléphoner même lorsque la couverture est faible. A l’inverse, la directivité est très marquée, affaiblissant le signal en fonction de la position du téléphone.
L’autonomie
Le Galaxy J7 (2017) est le mieux doté de la gamme côté batterie avec une capacité de 3600 mAh. Cette dernière lui permet d’obtenir la note maximale avec une durée moyenne mesurée de 9h51, soit largement de quoi passer la journée loin d’une prise de courant.
Conclusion
Chapeautant la gamme J, la version 2017 du Samsung J7 n’éclipse pas le J5 (2017) pour autant. Au démarrage, son écran de 5,5 pouces impressionne, « malgré » une définition Full HD, et grâce à des noirs exceptionnels qui sont couplés à des blancs lumineux. Les couleurs et les dégradés restent perfectibles mais la directivité est exemplaire pour profiter de l’écran quel que soit l’angle de vision. A l’inverse les performances restent modestes tandis que la sensibilité réserve le J7 aux utilisateurs qui bénéficient d’une bonne couverture réseau. L’appareil photo est handicapé par une optique sujette à la distorsion et aux vignettages, mais également par une colorimétrie hasardeuse. Rien d’impressionnant non plus du côté de la partie audio, soit tout l’inverse de l’autonomie qui est excellente.