A côté du SHB3075 uniquement sans fil, Philips a également positionné un pion sur les alternatives filaires, là encore dans l’entrée de gamme pure et dure. Un casque promis comme fin de l’extérieur, misant principalement sur des basses solides pour l’écoute de la musique. Mais dans les faits, ça donne quoi ?
En résumé
Philips continue sur sa lancée dans les casques d’entrée de gamme avec son Bass+ SHL3075. Une alternative réellement peu coûteuse pour ceux qui voudraient s’équiper sans se ruiner, que ce soit pour le travail, ou la mobilité sans prise de tête. L’écoute est ici réduite à sa plus simple expression, sans une tripotée d’options qui seraient à destination des vrais connaisseurs : l’isolation n’est pas honteuse sur les médiums et les aigus, le son reste tout à fait convenable sur les basses, bien qu’il faille faire quelques concessions sur les médiums et surtout les aigus. Attention toutefois à son allure très simpliste et sa constitution un poil fragile. Enfin, sa très bonne perturbation pourra en faire un allié au bon rapport-qualité prix pour affronter un open-space réfractaire aux sons plus hauts que les autres.
Note technique
Les plus et les moins
- Bon rapport qualité/prix
- Bonne perturbation
- Des basses solides
- La sensibilité
- Conception simpliste et frêle
- Isolation pas forcément au top
- Faiblard sur les médiums et les aigus
Détail des sous notes
Notre test détaillé
L’ergonomie et le design
Prix mini oblige, le SHL3075 Bass+ fait comme son frère jumeau sans fil : il donne dans la légèreté et la sobriété, mais en oublie un peu l’élégance. On ne peut pas vraiment lui en vouloir par sa vocation entrée de gamme. Tout de plastique noir vêtu, le Philips SHL3075 s’invite dans les casques supra-auraux, avec les oreillettes qui viennent directement sur oreilles – oui oui – sans entièrement les recouvrir. Les mousses en cuir sont tout à fait classiques et le contact agréable. Le sens de port du casque est directement indiqué sur le bas des arceaux, par la mention des habituels « L » et « R ». Rien qui ne refasse la roue pour le moment.
L’extérieur, sobre, se pare d’une partie du revêtement plus brillante à l’extérieur des oreillettes afin de donner un petit effet de style, tout comme le + qui est griffé sur la tranches de ces dernières afin de rappeler l’appellation Bass + qui va avec le modèle. On reste sur la simplicité absolue pour le contact du casque avec le crâne : pas de mousse qui vient apporter un petit confort supplémentaire, le toucher se contente du plastique tout simple et cela se sent. On ne pourra pas non plus passer sur l’aspect un poil frêle de l’ensemble de la conception, bien que les oreillettes adoptent la rotation intérieure standard à 90° afin de prévenir les catastrophes du quotidien.
En dehors de ça, le bougre ne pèse que 134 grammes sur la tête, ce qui le rend plutôt confortable, surtout sur des périodes d’écoute prolongées. On le sentira tout de même à partir d’un certain moment en raison de sa force d’appui de 431 grammes-force, rien qui ne soit bien méchant ni même problématique outre mesure.
Malgré sa conception pas forcément des plus attrayantes, ce SHL3075 Bass+ dispose d’autres atouts, comme sa Perturbation. Les mesures sont plutôt bonnes et nous indiquent que vous n’aurez en général pas à craindre d’écouter vos playlists inavouables sur le chemin du travail dans les transports. Il faut bien se détendre comme on peut…
La qualité audio
Forcément, pour une petite trentaine d’euros, il ne faut pas non plus s’attendre à un appareil qui fasse autant de merveilles que ceux se positionnant sur un segment plus premium. Pour autant, le minimum semble assuré si l’on s’en tient aux mesures du Labo, tout comme son frère sans-fil. Les basses sont plutôt exacerbées, 12 dB à 50Hz, et la courbe descend de façon progressive jusqu’à son arrivée dans les aiguës.
Le SHL3075 semble gérer pratiquement aussi bien les médiums que le SHB3075 avec 4 dB à 630 Hz, et se permet même de moins dégringoler dans les aigus et suraigus que son comparse. Côté distorsion, la casque s’en tire plutôt bien – sans être parfait pour autant – sur des fréquences de 80 et 100 Hz, alors qu’il se montre nettement plus moyen quand on tape dans les 200 Hz. Avec ses 74 mV, le SHL3075 s’avère également très sensible.
L’isolation (passive)
Taillé dans le même bois que le SHB3075, le SHL3075 ne dispose pas non plus d’un système d’isolation de bruit active. L’isolation passive, elle, se repose essentiellement sur la mousse des écouteurs. Ce qui n’aura pas beaucoup d’effets sur les graves en provenance de l’extérieur, alors qu ‘il faut attendre 630 Hz pour avoir les premiers résultats. Les médiums seront ainsi un peu plus isolés, mais ce sont surtout les aigus qui seront le plus atténués par la conception même du casque.
Conclusion
Philips continue sur sa lancée dans les casques d’entrée de gamme avec son Bass+ SHL3075. Une alternative réellement peu coûteuse pour ceux qui voudraient s’équiper sans se ruiner, que ce soit pour le travail, ou la mobilité sans prise de tête. L’écoute est ici réduite à sa plus simple expression, sans une tripotée d’options qui seraient à destination des vrais connaisseurs : l’isolation n’est pas honteuse sur les médiums et les aigus, le son reste tout à fait convenable sur les basses, bien qu’il faille faire quelques concessions sur les médiums et surtout les aigus. Attention toutefois à son allure très simpliste et sa constitution un poil fragile. Enfin, sa très bonne perturbation pourra en faire un allié au bon rapport-qualité prix pour affronter un open-space réfractaire aux sons plus hauts que les autres.