En résumé
Si les produits du genre ne sont pas légion, le marché des compacts robustes continue de vivre grâce à quelques représentants, comme l’Olympus TG-5 testé par nos soins, ou le Fujifilm FinePix XP120. Pour l’aspect rigide, ce dernier met en avant une étanchéité à 20m, une résistance au gel jusqu’à -10 °C, une résistance aux chutes jusqu’à 1,75 m (MIL-STD-810F-516.5), ainsi qu’une protection contre la poussière. Si le port SD venait à être endommagé, notez que le produit bénéficie d’un petit espace de stockage interne de 96 Mo environ.
Le XP120 intègre un capteur CMOS 1/2,3 pouce de 16,4 millions de pixels, associé à un zoom optique Fujinon 5x 5-25 mm (équivalent à un 28 – 140 mm) à ouverture f/3.9 – f/4.9. Le boîtier propose une rafale à 10 images par seconde, une sensibilité allant de 100 à 6400 ISO, ou encore la captation vidéo en Full HD à 60 images par seconde. Pesant 203 grammes avec batterie et carte mémoire, le XP120 embarque un écran LCD tactile de 3 pouces et 920 000 points, mais se passe de viseur. Une puce Wi-Fi est de la partie pour le pilotage à distance, tandis que la batterie encaisse théoriquement 210 clichés.
Du côté des tests labo, le XP120 a montré des performances médiocres, se montrant décevant même si les attentes envers un tel produit n’étaient pas franchement élevées. Les capacités de recadrage des images issues du boîtier sont assez limitées, et nos tests de résolution témoignent de défauts concernant le centrage et l’homogénéité. La partie optique n’est pas particulièrement soignée non plus, le produit étant sujet aux aberrations chromatiques. Enfin, la restitution des détails, issue des réglages automatiques de l’appareil, n’est pas très bonne non plus. Il s’agit même d’un des produits les plus limités de notre sélection en la matière.
Note technique
Les plus et les moins
- Boîtier étanche et résistant aux chocs
- Mesures de résolution décevantes
- Faible restitution des détails
- Aberrations chromatiques marquées