En résumé
Le Lenovo K6 n’est pas un mauvais smartphone, loin de là. Malgré son positionnement raisonnable, et sans proposer des fonctionnalités remarquables, le produit se montre plutôt équilibré. Son écran est assez bon, tout comme ses performances photo et vidéo, et son autonomie permettra de couvrir une journée d’utilisation. Seules les performances graphiques sont un peu trop légères, et certains détails ergonomiques à revoir. Il n’en reste pas moins un modèle très décent, à un prix vraiment attractif qui plus est.
Note technique
Les plus et les moins
- Bonne autonomie
- Écran satisfaisant
- Performances légères
- USB sur le dessus
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Après un K5 un peu terne, Lenovo a présenté son successeur avec le K6, un smartphone aux caractéristiques un peu plus emballantes. Disponible depuis la fin d’année 2016, le terminal profite d’une commercialisation sous la barre des 200 euros, et ce sans démériter côté performances. Place au test.
Le Lenovo K6 est équipé d’un écran de 5 pouces avec une définition Full HD (1080 x 1920 pixels), offrant une densité de 443 pixels par pouce. Il embarque aussi un chipset Snapdragon 430 à huit coeurs, associé à une puce graphique Adreno 505 et 2 Go de mémoire vive. Le produit a un stockage interne de 16 Go, complété par un port microSD allant jusqu’à 128 Go, et on y trouve des capteurs photo de 13 et 8 mégapixels. Sa batterie affiche une capacité de 3000 mAh. Les dimensions du produit sont de 70 x 142 x 8 mm et son poids est de 139 grammes. Deux ports SIM sont disponibles, et un capteur d’empreintes digitales prend place au dos de l’appareil.
L’ergonomie et le design
Bon, commençons par un peu de design. On ne peut pas dire que le smartphone joue la carte de l’originalité dans ce domaine, avec un look des plus classiques. Mais classique ne veut pas dire cheap et le K6 fait finalement assez qualitatif.
Il n’est pas exempt de défauts pour autant, à commencer par son port USB placé sur la partie supérieure, ce qui s’avère particulièrement…étrange. Voire même gênant si vous utilisez le terminal pendant la recharge.
Les autres boutons sont placés à peu près normalement, avec les touches de volume et de démarrage sur le flanc droit du smartphone, et un capteur d’empreinte digitale centré au dos du téléphone, permettant de le déverrouiller facilement avec l’index.
La vitre avant est assez sujette aux reflets, et particulièrement salissante. C’est un petit moins pour le confort d’utilisation. Pour les dimensions, le produit affiche 70 x 142 x 8 mm, et un poids de 139 grammes.
L’écran
Avec une définition Full HD sur du 5 pouces, le K6 s’assure une résolution nette. La densité de pixels est d’ailleurs de 443 ppp. On est moins impressionné par le ratio écran/produit qui n’est que de 69 % avec des bordures supérieures et inférieures assez imposantes.
Pour rentrer un peu plus dans le détail, on mesure une colorimétrie plutôt bonne, avec seulement un écart marqué avec le triangle de référence sur le bleu. Le delta U’V’ moyen de la sélection se situe à 0,018, ce qui est donc au dessus de la moyenne.
Le contraste de cette dalle est également plutôt intéressant, et on mesure des taux de 1140:1 et 365:1, participant donc au confort de lecture et de visionnage. Dommage que les dégradés ne suivent pas tout à fait, et soient largement perfectible. Même chose pour la directivité de l’écran (les angles de vision), avec une perte de luminosité peu marquée entre 1 et 15° (26 %) mais un peu plus préjudiciable entre 15 et 30 ° (66 %) puis trop marquée entre 30 et 45° (83 %). Disons que ce téléphone n’est pas l’idéal pour regarder une vidéo côte à côte.
Dans l’ensemble, on se satisfait tout de même globalement de cet écran, assez basique, mais qui fait le travail. Si l’on veut chipoter, notons toutefois que la vitre a une légère tendance aux reflets.
L’interface utilisateur
Le K6 est installé sous Android 6.0.1 Marshmallow, alors que Nougat commence à se répandre largement. Et ce malgré la foule de mises à jour que le smartphone propose de faire.
Les performances
Avec une puce Snapdragon 430, on ne peut guère s’attendre à surprendre avec d’excellentes performances. Le chipset associé à l’Adreno 505 se classe entre l’entrée et le milieu de gamme, et permet de traiter la plupart des demandes, pourvu qu’elles ne soient pas trop complexes. On utilisera donc ce smartphone pour autre chose que les derniers jeux 3D gourmands en ressources processeurs et graphiques.
C’est ce que traduisent nos mesures, peu flatteuses pour le K6. Comme prévu, le terminal s’en sort bien sur les processus très légers (10 fps et un temps d’exécution de 100,4 ms), mais marque le pas dès que notre protocole java affiche plus d’éléments à l’écran. Avec des processus complexes (niveau 3), il ne faut déjà plus compter que sur 2 fps et 500 ms de temps d’exécution.
La photo et la vidéo
Pour la partie photo, le smartphone fait donc confiance à un capteur de 13 mégapixels. On mesure une résolution de 1439 LP/PH, très bonne. Mais cela ne fait pas tout, et le K6 est moins habile quand on parle colorimétrie. Malgré un bon delta E (5,4) en lumière du jour et en fluo (5,6), les couleurs se dégradent sous éclairage tungstène (9,6). Plus embêtant : la balance automatique des blancs est capricieuse, hormis sur notre mire jaune foncé.
Globalement, le K6 fait montre d’une sensibilité correcte et est capable de produire des images convenables quel que soit le niveau de lumière (en évitant tout de même les photos de nuit sans flash). On relève un niveau de bruit moyen de 29,2 dB et un temps d’exposition moyen – aux différents degrés de luminosité – de 35 ms.
Concernant l’optique, quelques défauts peuvent apparaitre et on relève un peu de distorsion, un peu de vignettage et un peu d’aberrations chromatiques. Enfin, le flash n’est pas optimal. On mesure une luminosité de 63 en L, au centre et à 1 mètre, pour un idéal de 50 L. Dans les coins, c’est par contre sous-exposé puisqu’on mesure 29 et 33 en L. Le flash est plus précis de 2 à 5 mètres, mais sous-expose à 5 et 6 mètres. Bon, c’est tout de même un flash correct pour un smartphone.
Le rendu audio
Côté rendu audio, le K6 est loin d’être le pire des smartphones lorsqu’on s’appuie sur son haut-parleur (situé au dos). La courbe de réponse en fréquence est assez équilibrée dans les aigus et les hauts médiums, même si elle plonge rapidement sous 1 kHz. À 500 Hz, déjà, on mesure -13,33 dB.
Cela se dégrade quand on en vient à parler des écouteurs fournis avec le smartphone, qu’on se dépêchera de remplacer par de meilleurs modèles. Le résultat est stable entre 160 Hz et 1,6 kHz, mais assez déséquilibré sur le reste de la plage de fréquences.
On mesure une sensibilité casque de 180 mV, et un niveau acoustique moyen de 99,1 dB. Attention à ne pas pousser le volume trop fort. Pour revenir à la sortie casque, la distorsion est un peu marquée, et seule la bonne diaphonie rattrape l’ensemble.
La qualité de réception (performances radio)
Au rayon captation réseau, le K6 se montre assez sensible pour capter dans des zones assez mal couvertes, mais ne fera pas non plus de miracles. D’autant qu’il possède une directivité assez médiocre, et que l’accroche d’un signal dépendra pas mal de la direction dans laquelle il est orienté.
L’autonomie
Comme pas mal de smartphones désormais, le K6 est capable de tenir une journée d’utilisation avec son accumulateur de 3000 mAh. Sur notre protocole qui consiste à faire tourner une application JavaScript en boucle, on mesure une autonomie moyenne de 7h27. On mesure également un temps de charge de deux heures et cinq minutes.
Conclusion
Le Lenovo K6 n’est pas un mauvais smartphone, loin de là. Malgré son positionnement raisonnable, et sans proposer des fonctionnalités remarquables, le produit se montre plutôt équilibré. Son écran est assez bon, tout comme ses performances photo et vidéo, et son autonomie permettra de couvrir une journée d’utilisation. Seules les performances graphiques sont un peu trop légères, et certains détails ergonomiques à revoir. Il n’en reste pas moins un modèle très décent, à un prix vraiment attractif qui plus est.