En résumé
Au premier contact, le Nikon D810 apparaît d’emblée comme une mécanique de précision. Le boîtier qui est à la fois robuste et résistant aux intempéries est équipé d’un viseur optique confortable avec une couverture de 100%. Celui-ci est accompagné par un écran de 8,1 cm. L’appareil photo démarre rapidement, l’allumage ne demande que 0,1 seconde et il lui faut à peine 0,2 seconde entre deux photos. Son capteur plein format de 37 millions de pixels est dépourvu de filtre optique passe-bas. Ce dernier a pour but d’atténuer les détails les plus fins d’une image afin d’éviter les problèmes de moiré. Les résultats des tests montrent que le Nikon D810 maintient un bon niveau de détail des textures en suivant une courbe très progressive. Elle ne se dégrade qu’au-delà de 6400 ISO avec un bruit un peu élevé par rapport au Nikon D750 par exemple. L’autofocus à détection de phase sur 51 points du Nikon D810 dispose de 15 capteurs en croix. Très rapide lui aussi, il obtient néanmoins des résultats en retrait par rapport au D750 encore une fois. Les tests ont été effectués avec le même objectif et on note une distorsion similaire sur les deux boîtiers. Le Nikon D810 ne rate que de peu la note maximale.
Note technique
Les plus et les moins
- Le viseur optique
- La vitesse
- La montée progressive en ISO
- Bruit au-delà de 6400 ISO