À l’approche de Noël, on a envie d’éviter le casse-tête du cadeau. La valeur sûre ? Le coffret série. Un objet culte qui garantit des heures de marathon. Des intrigues de pouvoir de « Succession » aux mystères de « Twin Peaks », découvrez notre sélection ultime de 10 coffrets parfaits à déposer sous le sapin.
La course aux cadeaux de Noël a commencé, et avec elle, l’angoisse de la « fausse bonne idée ». Cette année, oublions les gadgets inutiles et les pulls qui grattent. Misons sur une valeur sûre, un marathon de bonheur : le coffret série TV.
C’est le cadeau parfait : il offre des heures de divertissement, il est superbe sur une étagère et il offre la possibilité d’y revenir, encore et encore. Pour vous aider, nous vous avons sélectionné 10 coffrets intégraux de séries cultes qui feront mouche sous le sapin.
Succession (l’intégrale saisons 1 à 4)
Pour qui ? Les amateurs de dialogues ciselés comme des lames de rasoir, et celleux qui pensent que leur propre famille est compliquée (voilà de quoi faire relativiser).
Pourquoi ? Parce que Succession est tout simplement le chef-d’œuvre de la décennie. C’est Le Parrain qui rencontre Festen. Une tragédie shakespearienne déguisée en satire ultra-cynique du capitalisme moderne. On y suit la guerre de positionnement des enfants du magnat Logan Roy pour sa succession. C’est vicieux, filmé avec une tension folle, et chaque réplique est un uppercut mémorable. Offrir Succession, c’est offrir quatre saisons de pure perfection narrative.
The Last of Us (saisons 1 et 2)
Pour qui ? Les fans du jeu vidéo (qui seront comblés) mais aussi celles et ceux qui pensaient que les « séries de zombies » n’étaient que pour les ados.
Pourquoi ? Parce que la série a réussi l’impossible : briser la malédiction des adaptations de jeux vidéo. C’est bien plus qu’une histoire de « clickers » (ces terrifiants infectés) : c’est un road movie crépusculaire et profondément humain sur la paternité de substitution et la survie de l’espoir. Le duo formé par Pedro Pascal (le « daddy » préféré d’Internet) et Bella Ramsey (l’ado indomptable) est d’une justesse folle. C’est bouleversant.
Game of Thrones (l’intégrale saisons 1 à 8)
Pour qui ? Le fan qui a vu et revu cette série-culte, mais qui mérite de revoir (enfin) la « Longue Nuit » sans plisser les yeux.
Pourquoi ? Parce que, quoi qu’on pense de la fin, Game of Thrones reste l’événement culturel de la décennie 2010. C’est le blockbuster qui a redéfini les ambitions de la télévision. Ce coffret n’est pas un luxe, il est essentiel : il rend enfin justice à la direction artistique folle, aux écailles des dragons et aux textures des armures. C’est l’occasion de tout reprendre depuis le début, à l’échelle que la série a toujours méritée.
Friends (l’intégrale saisons 1 à 10)
Pour qui ? Absolument tout le monde : la personne stressée, le nostalgique des années 90, votre cousine qui cite Chandler à chaque repas.
Pourquoi ? C’est la série « doudou » par excellence. Friends, c’est cette certitude que, peu importe la journée qu’on a passée, 22 minutes au Central Perk peuvent tout arranger. C’est indémodable, universel, et ce coffret est un antidépresseur légal. Un indispensable de toute « sériethèque ».
Breaking Bad (l’intégrale saisons 1 à 5 + El Camino)
Pour qui ? La personne qui prétend « ne jamais avoir le temps de regarder les séries ». Ce coffret va lui voler 62 heures de sa vie, et elle vous remerciera.
Pourquoi ? Parce qu’il y a un avant et un après Breaking Bad. C’est une leçon magistrale d’écriture. La transformation de Walter White, de prof de chimie lymphatique à baron de la drogue impitoyable, est l’arc narratif le plus fascinant et le mieux maîtrisé de la télévision. La tension est constante, la réalisation est digne du cinéma. C’est un western moderne, parfait du premier au dernier plan. Et en bonus dans ce coffret, El Camino, le film qui raconte ce qu’il advient de Jesse Pinkman juste après la fin de Breaking Bad.
Peaky Blinders (l’intégrale saisons 1 à 6)
Pour qui ? Votre beau-frère qui a soudainement commencé à porter des bérets et des gilets de costume (on sait pourquoi).
Pourquoi ? Parce que c’est le triomphe du style. Peaky Blinders, c’est avant tout une ambiance : le Birmingham crasseux de l’après-guerre, des ralentis iconiques, une bande-son rock anachronique (Nick Cave, PJ Harvey…) et, bien sûr, l’incroyable Cillian Murphy. Son personnage de Tommy Shelby, stratège froid au regard de glace, est entré au panthéon. Du pur « cool » en six saisons.
Kaamelott (l’intégrale des 6 Livres)
Pour qui ? Le fan de culture « chevalerie » qui sait que « le gras, c’est la vie » mais aussi que « l’angoisse de la page blanche, c’est pas quand il y a rien sur la page ».
Pourquoi ? C’est notre trésor national. Le génie d’Alexandre Astier est d’avoir réussi à nous attirer avec des pastilles comiques devenues cultes, pour mieux nous emmener vers une tragédie arthurienne sombre et poignante. Kaamelott, c’est le « Monty Python français » qui se transforme en drame shakespearien. Un univers d’une richesse folle, qui se bonifie à chaque visionnage.
The Office (US) (l’intégrale saisons 1 à 9)
Pour qui ? L’adepte du télétravail secrètement nostalgique des blagues de bureau et des pots de départ gênants.
Pourquoi ? Parce que The Office est la définition même de la série culte qu’on peut re-re-regarder à l’infini. Au début, on rit jaune de Michael Scott, le pire (et donc le meilleur) patron du monde. Puis, au fil des 201 épisodes, cette parodie de « mockumentary » devient la plus belle et la plus drôle des histoires sur l’amitié et la famille dysfonctionnelle qu’on se crée au travail. That’s what she said.
Twin Peaks (Coffret « From Z to A »)
Pour qui ? Les cinéphiles purs, les amateurs d’énigmes sans solution simple, et ceux qui savent qu’un « damn good coffee » peut se boire à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Pourquoi ? Parce que c’est la série qui a TOUT changé. Avant X-Files, avant Lost, avant True Detective, il y avait Twin Peaks. L’enquête de l’agent Dale Cooper sur le meurtre de Laura Palmer est un prétexte pour David Lynch pour disséquer l’Amérique sous son vernis innocent. C’est un voyage hypnotique, surréaliste et terrifiant, mêlant le soap opera, le polar et l’horreur pure. Ce coffret « From Z to A » est l’objet ultime : il contient TOUT, y compris la saison 3 (The Return), l’une des œuvres d’art les plus radicales de ces dernières années. Plus qu’une série, c’est une expérience.
Mad Men (l’intégrale saisons 1 à 7)
Pour qui ? Les esthètes, les fans de « slow TV », et ceux qui aiment quand le drame n’est pas dans les cris, mais dans la façon dont un personnage allume une cigarette.
Pourquoi ? Parce que Mad Men n’est pas une série qu’on regarde, c’est une série qu’on habite. Une plongée sublime dans l’esthétique des années 60, suivant des publicitaires de Madison Avenue, dont le cultissime Don Draper (Jon Hamm). Mais c’est un prétexte : la série est une étude de personnage d’une profondeur abyssale, une réflexion sur l’identité, le capitalisme et le rêve américain. C’est peut-être la série la mieux écrite et la plus intelligente de l’histoire. Et la plus classe.
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