Une musique qui teint l’atmosphère, une musique qui réchauffe le cœur, une musique qui entraîne les corps en mouvement. La musique est faite de coups de cœur et d’émotions. Elle traverse le temps sans se démoder, la Chanson Française en est la preuve. La Fnac la célèbre à travers la Discothèque Idéale, un guide illustré de plus de 500 albums. Une vraie mine d’or dont on a extrait 7 disques qui ont marqué leur époque, des années 50 aux années 2000. Pas une mince affaire !
La Valse à mille temps – Jacques Brel (1959)
Quel album pour commencer cette sélection ! La Valse à mille temps de Jacques Brel comporte deux de ses titres les plus connus, et dont on ne se lasse pas. La chanson du même nom s’inscrit dans un crescendo brélien, c’est-à-dire qu’elle ne cesse de prendre en intensité, en dramatisation et en rythme pour une interprétation extraordinaire. Sur cet album, on trouve également le magnifique Ne me quitte pas, probablement le plus grand classique du chanteur. Il nous brise le cœur, nous donne envie de soutenir Brel dans sa complainte amoureuse et son éternel mea culpa. Brillant, et absolument nécessaire dans votre discothèque.
À l’époque, on adorait d’autres chansons, comme : Y’a d’la joie de Charles Trenet (1936) et La Vie en Rose d’Edith Piaf (1945).
Comme d’habitude – Claude François (1967)
Voilà un disque principalement porté par la chanson qui lui a donné son nom, mais qui n’en est pas moins magnifique. Comme d’habitude exprime la vie quotidienne parfois lancinante et en déclin que peut avoir un couple. Pour autant, il introduit un refrain-pont qui donnera toute sa force à cette chanson mondialement connue, reprise en plusieurs langues, notamment en anglais par Paul Anka et Frank Sinatra sous le titre My Way. Le reste de Comme d’habitude est plus énergique, excepté Pardon doté d’un instrumental émouvant et d’une douceur sans faille. En bref, votre discothèque sera ravie d’accueillir ce disque trop méconnu du chanteur.
À l’époque, on adorait d’autres chansons, comme : Santiano d’Hugues Aufray (1961) et Moi je joue de Brigitte Bardot (1964).
Starmania – Michel Berger (1979)
La première bande originale que l’on considérera incontournable ! Starmania, c’est la fabuleuse comédie musicale de Michel Berger qui a été chantée par les plus grands. Daniel Balavoine, Diane Dufresne et France Gall notamment ont mis en lumière cet opéra-rock désormais culte, qui a d’ailleurs fêté son quarantième anniversaire cette année. On se souvient de l’Ouverture, absolument épique, Quand on arrive en ville, Besoin d’amour ou encore Banlieue Nord, sur lesquels on danse encore et encore. Un spectacle qui a marqué toute une génération, et qui trouvera aisément sa place dans votre discothèque.
À l’époque, on adorait d’autres chansons, comme : Rockollection de Laurent Voulzy (1977) et Je l’aime à mourir de Francis Cabrel, extrait de l’album Les Chemins de Traverse (1979).
Minoritaire – Jean-Jacques Goldman (1982)
Alors, techniquement, ce disque a plusieurs noms, mais on gardera Minoritaire pour vous en parler ! Cet album, si on ne compte pas toute la puissance de la discographie de Jean-Jacques Goldman, est celui qui comporte certains de ses plus gros tubes, à commencer par Quand la musique est bonne. Qui n’a pas dansé comme jamais sur ce titre légendaire, en suant à grosses gouttes pour tout donner sur la piste de danse ? Il y a aussi Au bout de mes rêves, dont les paroles sont sur toutes les lèvres, ou Comme toi, qui raconte une histoire poignante comme le chanteur sait si bien les écrire. Un album riche d’influences musicales et à la conscience citoyenne dont une discothèque ne saurait se passer.
À l’époque, on adorait d’autres chansons, comme : Antisocial de Trust, extrait de l’album Répression (1980), Je te promets de Johnny Hallyday, extrait de l’album Gang (1986) et L’aventurier d’Indochine, extrait de l’album éponyme (1982).
Louise Attaque – Louise Attaque (1997)
Avez-vous déjà écouté une machine à tubes ? En voilà une typique incarnée par l’album éponyme de Louise Attaque. Porté par la voix reconnaissable entre toutes de Gaëtan Roussel et le talent indéniable de ses musiciens Arnaud Samuel et Robin Feix, Louise Attaque est leur tout premier album et a connu un succès fou avec presque trois millions d’exemplaires vendus. J’t’emmène au vent est leur plus grand classique, mais difficile de dissocier le titre du reste du disque tant l’énergie du groupe est contagieuse. Ton invitation, Léa, Les nuits parisiennes… À ce rythme, on est parti pour lister tout l’album ! Indispensable, rock, original : à inclure d’urgence dans votre discothèque.
À l’époque, on adorait d’autres chansons, comme : J’irai où tu iras de Céline Dion, extrait de l’album D’eux (1995), Je danse le mia de IAM, extrait de l’album Ombre est lumière (1993) et Désenchantée de Mylène Farmer, extrait de l’album L’autre (1991).
Qui de nous deux – M (2003)
Après le succès de Je Dis Aime dans les années 90, Matthieu Chedid, alias M, est revenu avec son grand succès des années 2000 : Qui de nous deux. 15 titres et 52 minutes de pur bonheur rock n’ roll, qu’il est doué le diable ! Moins funk, moins de basse, mais plus de guitare et de rock ! Qui de nous deux, le titre éponyme, est juste absolument culte. La mélodie est reconnaissable à fond, le rythme est entraînant comme jamais et les paroles restent en tête inlassablement. Avec Mon ego et La Bonne Etoile en plus, l’album avait exactement ce qu’il fallait pour marcher du tonnerre à l’époque, et même encore aujourd’hui. Si seulement il n’y avait que cet album de l’artiste à glisser dans la discothèque idéale, ce serait un mensonge…
À l’époque, on adorait d’autres chansons, comme : Passent les nuages de Marc Lavoine, extrait de l’album Marc Lavoine (2001), Dernière Danse de Kyo, extrait de l’album Le Chemin (2003) et Je fais de toi mon essentiel d’Emmanuel Moire, extrait de la comédie musicale Le Roi Soleil (2005).
Brol – Angèle (2018)
En plus d’avoir des cheveux d’or, elle a la voix de la même couleur ! Angèle, c’est la coqueluche de la musique francophone, et quand on écoute son album Brol, on comprend rapidement pourquoi. Des petits cafés de Bruxelles, elle a débarqué sur les plus grandes scènes européennes pour des concerts toujours à guichets fermés. Un premier single, La Loi de Murphy, a donné le ton à la suite : une musique pop, décomplexée à fond. La chanteuse n’en fait qu’à sa tête, assume tout et qu’est-ce que c’est bon ! Quand on la voit en combinaison de ski à la plage dans le clip de Tout oublier avec son frère Roméo Elvis, ou partager ses vidéos d’enfance dans Flou, elle n’a rien à cacher et est d’une fraîcheur qui fait un bien fou à nos oreilles. Petite pépite qui nous sortira sûrement d’autres très bons albums dans les prochaines décennies, en attendant on se procure celui-ci pour sa discothèque personnelle.
Aujourd’hui, on adore d’autres chansons, comme : La Fête est finie d’Orelsan, extrait de l’album éponyme (2017), Christine de Christine & The Queens, extrait de l’album Chaleur Humaine (2014) et Papaoutai de Stromae, extrait de l’album Racine Carrée (2013).
