L’été rime avec farniente ? Pas pour tout le monde ! À la plage, faire du sport est encore plus profitable pour le corps et le plaisir s’en trouve souvent décuplé. Le charme du sport de plage est également à trouver dans ces terrains parfois approximativement délimités à l’aide du talon. Voici notre sélection des activités sportives à faire sur le sable… avec casquette et crème obligatoires.
Dans la famille des beach j’appelle…
Le beach-soccer
Afin d’être dans l’anglicisme général, le mot « football » est ici remasterisé à la sauce Yankee mais le résultat est le même : du plaisir et de l’effort ! S’il se joue normalement sur de vrais buts de handball, le foot de plage peut aussi totalement se jouer sans gardien avec de petites cages qui rendront grâce à la précision et au toucher. On vous prévient tout de même : ce sport est très fatiguant car dénué de postes précis comme au foot à 11: vous attaquez ET vous défendez !
Le beach-volley
Classique ? Oui. Indémodable ? Aussi. Si le beach-volley est aujourd’hui encore LE sport numéro 1 sur les plages, c’est parce qu’il est à la fois agréable à jouer et hyper-plaisant à regarder. Ce sport, affilié à la Fédération Francaise de volley-ball, est même olympique. D’ailleurs, la FFV vient de lancer un appel à candidature pour trouver des équipes tricolores pour Paris 2024 ! On commence à s’entraîner dès cet été ? Après tout, il ne vous manque qu’un filet et un ballon pour devenir les beachers de demain !
Le beach-rugby
Si vous n’avez toujours pas compris pourquoi, au rugby, les joueurs touchent la balle au pied, il est l’heure pour vous de faire du beach-rugby ! Pourquoi ? Et bien parce que le jeu au pied est proscrit, en voilà une affaire ! De même, le plaquage n’est pas autorisé dans ce dérivé du rugby où il faudra toucher avec les deux mains simultanément son vis-à-vis pour faire marquer un arrêt à l’équipe adverse. Au bout de trois touchers (et donc trois arrêts), le ballon change d’équipe. L’énorme avantage de cette pratique est qu’elle ne demande rien d’autre qu’un ballon de rugby (taille 4 et non 5 !) et qu’elle n’est pas très soumise aux blessures comme le vrai rugby.
Prendre son pied avec des raquettes
Le speedminton
Souvent, on pense que le badminton est un sport uniquement pratiquable en intérieur. Ce n’est pas tout à fait vrai puisque le speedminton est en tout point comparable au badminton, il est simplement à pratiquer avec des volants plus lourds, vent oblige. Que vous soyez avec ou sans filet, il est très simple de se lancer dans une partie. Ce sport procure un vrai sentiment de progression en plus d’être bon pour tous les muscles de par la multitude de mouvements à réaliser, de la fente avant au smash en extension.
La raquette de plage
Pour l’originalité du nom, on repassera. À part cela, difficile de trouver des défauts à ce sport qui se veut plutôt relax et familial même si des rencontres endiablées peuvent toujours avoir lieu avec plongeons à la clé, bien sûr. Jouer aux raquettes, c’est aussi retomber en enfance, avec ce bruit si particulier du bois contre cette balle qui vole un peu n’importe comment.
Jouer du poignet
La pétanque
On vous l’accorde, à la plage, on entend plus souvent parler de « boules » que de « pétanque« . Les deux termes signifient exactement la même chose mais, dans un cas, nous parlons plus d’un jeu tandis que dans l’autre, nous parlons bel et bien d’un sport. On apprécie le fait que, sur le sable, la pratique de la pétanque est beaucoup plus simple et ne demande pas d’être un as car la boule se pose sur le revêtement et ne roule pas comme sur une piste de pétanque normale.
L’ultimate
Sport très populaire aux USA, l’ultimate fait peu à peu son trou dans l’hexagone. Le but de ce sport est de rentrer dans l’en-but de l’équipe adverse avec le frisbee à la main mais attention, il est interdit de courir avec celui-ci. Voilà tout l’enjeu d’une activité qui demande donc un grand sens du déplacement ainsi qu’un bon poignet. Ce mélange de foot américain et de frisbee est dénué de contacts mais pas de difficultés. Cela fait certainement cliché mais l’essayer, c’est bien souvent l’adopter.
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Illustrations : © Colton Duke / okcolor / speedminton.de / dietmaha
