Les températures qui chutent, les feuilles qui tombent, le ciel qui grisaille, tout ça donne un petit coup au moral. Qu’à cela ne tienne, sortent trois livres qui vont vous extirper de votre mélancolie avec peps et fantaisie !
Le Premier Miracle, Gilles Legardinier
Est-ce à cause de son passé de pyrotechnicien sur les plateaux de cinéma de Hollywood ? Ou de ses réalisations de films publicitaires et de bandes annonces ? Toujours est-il que le style de Gilles Legardinier pétille de tous feux et virevolte d’un roman à l’autre, comme on zapperait devant plusieurs programmes. Le cru 2016, Le Premier Miracle, ne déroge pas à la règle : il ne ressemble pas à ses prédécesseurs, même si on reconnaît tout de suite qui en est l’auteur. À partir d’une seule question (les sciences exactes le sont-elles vraiment ?), Gilles Legardinier emmène le lecteur dans un tourbillon foisonnant de personnages et de péripéties parfaites pour les zygomatiques !
Et tu trouveras le trésor qui dort en toi, Laurent Gounelle
Et si vous plongiez dans un relaxant bain de méditation ? C’est ce que propose Laurent Gounelle, consultant en relations humaines, qui place le spirituel au cœur de ses romans, tous des best-sellers. Ici, Alice, conseillère en communication et éloignée de toute préoccupation religieuse, retrouve la trace de son meilleur ami d’enfance devenu prêtre. Elle va ainsi introduire peu à peu de la spiritualité dans sa vie, elle qui en manquait tant. Après L’Homme qui voulait être heureux et Le Philosophe qui n’était pas sage, Laurent Gounelle poursuit son exploration de l’âme et de l’homme, et amène ses lecteurs à se poser des questions. Et finalement, à trouver quelques réponses…
Rester en vie, Matt Haig
Le Britannique Matt Haig a eu plusieurs vies. Avant d’être romancier, il a tenté de nombreux métiers pour se rendre compte finalement que l’écriture était une évidence. Alors il s’y lança à corps perdu, pour les adultes entre science-fiction et fantastique (Humains, Les Radley) et pour les enfants (Un garçon nommé Noël, La Forêt interdite). Ajoutons-y quelques essais, dans lesquels Matt Haig évoque ses succès et ses échecs. Jusqu’à ce Rester en vie où il confie le plus intime : la dépression qui l’a touché à ses 24 ans et l’a conduit au bord du suicide. Il raconte alors, avec une bonne dose d’humour, son combat pour retrouver un sens à son existence et guérir de ce mal qui le paralysait.
Traduit de l’anglais par Samuel Sfez
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