Malika Ferdjoukh, je vous l’ai déjà dit, je l’aime beaucoup. Beaucoup, beaucoup. Alors quand j’ai vu dans le rayon BD une grosse pile de l’album « Hortense », mon coeur n’a fait qu’un bond (mais quel bond !). Je me suis souvenue d’ « Enid », il y a 3 ans. Un format plus petit, une couverture souple comme celle-ci, mais une autre maison d’édition. Je demande à y voir plus clair ! Que se passe-t-il pour les soeurs Verdelaine ? Des cases, des bulles, les éditions Rue de Sèvres… Enquêtons.
Malika Ferdjoukh, je vous l’ai déjà dit, je l’aime beaucoup. Beaucoup, beaucoup. Alors quand j’ai vu dans le rayon BD une grosse pile d’Hortense, mon coeur n’a fait qu’un bond (mais quel bond !). Je me suis souvenue d’Enid, il y a 3 ans. Un format plus petit, une couverture souple comme celle-ci, mais une autre maison d’édition. Je demande à y voir plus clair ! Que se passe-t-il pour les soeurs Verdelaine ? Des cases, des bulles, les éditions Rue de Sèvres… Enquêtons.
Déjà, la maison d’édition. Le dernier Zep, Soledad Bravi, et maintenant Quatre Soeurs… Depuis septembre, les parutions de Rue de Sèvres sont nombreuses et ne passent pas inaperçues… Hasard ou coïncidence, il se trouve que l’Ecole des Loisirs se trouve rue de Sèvres, dans le 6ème arrondissement de Paris. Et bien oui, parce qu’en fait, Rue de Sèvres, c’est la nouvelle collection de l’Ecole des Loisirs. De la bande dessinée pour les grands, pour les ados, et pour les plus petits, mais avec un seul mot d’ordre : la qualité. De grands noms sont d’ailleurs annoncés pour 2014 : Hugo Pratt, Michel Houellebecq… Et une nouvelle adaptation d’Alice au pays des merveilles. On peut sans doute faire coïncider cette collection avec l’arrivée de Louis Delas, ancien PDG de Casterman, qui amène avec lui dans ses bagages son amour pour l’univers bédéphile. C’est donc tout naturellement que cette collection se déploie, et fonctionnera, à coup sûr. Mille Bulles avait déjà essuyait les plâtres : une collection souple, de la taille des Lutins poche, qui propose des petites bandes-dessinées pour les enfants.
Bon, revenons à Hortense. Adapter un roman, c’est toujours risqué. Les fans peuvent être déçus : quand l’imagination laisse place à des dessins, le choc peut parfois être brutal. Mais là, je le reconnais, c’est une très bonne surprise. Hortense est comme je l’ai toujours imaginé, ses soeurs également. On sent les embruns, on reconnait les bruits de leur vieille maison, on s’attache de nouveau à cette famille atypique. Le tome 1, Enid, est d’ailleurs de nouveau disponible…
Les dessins de Cati Bauer ont parfaitement respecté la complicité qu’on ressent dans les romans. Faits à la plume, colorisés à l’aquarelle, ils sont à la fois doux et libres, comme les filles Verdelaine. Alors que les intrigues s’emmêlent, les dessins permettent une autre lecture, que certains jugeront peut-être comme perturbantes, mais qui m’a apparue comme parfaitement fidèle à ce que j’avais imaginé. Le désordre ambiant, la brouille quotidienne, les soeurs si différentes…
Vivement le tome 3, les soeurs Verdelaine me manquent déjà ! (Tiens, et si je relisais le tome 1 ?)
Quatre soeurs Tome 2 – Hortense, Malka Ferdjoukh et Cati baur (Rue de Sevres) sur Fnac.com
Quatre soeurs, Malka Ferdjoukh (Ecole des loisirs – Medium grand format) sur Fnac.com
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