« Marty Supreme », biopic du champion de tennis de table américain Marty Reisman, s’impose déjà comme le phénomène ciné de la nouvelle année. Le film de Josh Safdie – porté par Timothée Chalamet – promet de faire exploser le box-office dès le 18 février 2026… et les réseaux.
Plus qu’un simple biopic sur le ping-pong, Marty Supreme cristallise une hype inédite orchestrée d’une main de maître. Entre veste ultra-désirable, dirigeable dans le ciel et casting 5 étoiles, Josh Safdie signe ici une entrée fracassante en solo, après une carrière aux côtés de son frère Benny Safdie. Une chose est sûre, le studio américain indépendant A24 tient là son futur blockbuster.
La métamorphose de Chalamet
Pour Timothée Chalamet, également producteur du film, c’est un nouveau défi de taille. La très bankable star franco-américaine, qui a cartonné dans les blockbusters comme Dune ou Wonka, s’accomplit ici dans un registre bien brut et physique.
Dans Marty Supreme, l’acteur de 29 ans n’incarne pas simplement le champion de tennis de table américain Marty Reisman : il s’est métamorphosé en figure de la contre-culture new-yorkaise des années 50. Avec une transformation physique qui fait déjà le tour des réseaux sociaux (petite moustache crayon, lunettes fines et allure de dandy), Chalamet semble chercher la rugosité et l’intensité scorsésienne.
Son nouveau look et ses diverses apparitions lors de la promo du film – notamment avec sa compagne Kylie Jenner en look coordonné sur le tapis rouge – ont d’ores et déjà affolé la presse people, dépassant largement le cadre des cinéphiles. Et la performance du comédien est déjà encensée par les premières critiques, qui lui promettent une avalanche de nominations.
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Le cinéma solo de Josh Safdie
C’est l’autre grand argument de ce projet : Marty Supreme est le premier long-métrage solo de Josh Safdie. Une étape majeure dans sa carrière, tant sa filmographie (dont les excellents Good Time et Uncut Gems) était auparavant indissociable de celui de son frère Benny, avec qui il ne collabore plus officiellement depuis l’annonce de leur séparation début 2024.
Toujours épaulé par Ronald Bronstein au scénario, le réalisateur brouille les frontières des genres et insuffle à l’univers du ping-pong une tension digne d’un thriller. Safdie ne filme pas un sport, mais un duel psychologique ultra-rapide, où chaque balle échangée sonne comme une détonation. Une plongée dans l’obsession qui promet de laisser le spectateur KO debout.
Une campagne marketing révolutionnaire
Au-delà du simple cadre cinématographique, Marty Supreme est une véritable leçon de marketing. Car A24, le studio le plus branché du cinéma américain, a sorti le grand jeu pour la promotion de ce film.
Tout a commencé par un buzz viral orchestré par Chalamet : un faux appel vidéo de 18 minutes de l’acteur avec les équipes commerciales, au cours duquel Chalamet, jouant une version mégalo de lui-même, « pitche » des idées absurdes.
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Après avoir fait voler un immense dirigeable orange arborant le nom du film dans le ciel sud-californien, la société de production américaine a transformé son film en marque de streetwear désirable. Une veste bomber rétro, portée par le tout-Hollywood – Frank Ocean, Tom Brady, Kid Cudi et évidemment Kylie Jenner – floquée « Marty Supreme », a été mise en vente dans un pop-up à Los Angeles et est devenue sold out en quelques minutes. Un buzz ultra-malin pour du merch ne figurant même pas dans le long-métrage.
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Ajoutez à cela un casting qui mélange les genres – le retour de Gwyneth Paltrow (Seven), le rappeur Tyler, The Creator ou encore le magicien Penn Jillette – et vous obtenez l’objet pop hybride ultime. Plus qu’une simple distribution, c’est un véritable crossover culturel que nous offre Marty Supreme, devenu l’un des films les plus alléchants de 2026.
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Ainsi, en croisant mode, marketing agressif et cinéma d’auteur, le long-métrage de Josh Safdie a déjà gagné la bataille de l’attention, et ce, avant même sa sortie sur grands écrans.