Auteur, producteur et chanteur, cet artiste australien a plus d’une corde à son arc. Il le prouve avec Island Time, son nouvel album. Funk, disco, rock FM, Joel Sarakula a un fort penchant pour le début des années 1980.
Fraîcheur bien agréable
En effet, à l’écoute de son quatrième album, la musique des Toto, Bee Gees et autres stars de l’ère disco-funk, viendra immédiatement à l’esprit des plus âgés d’entre vous. Pour les autres, sa musique apportera fraicheur et gaieté très utile par les temps qui courent. Une chose est évidente : Joel Sarakula maîtrise la production d’un album. La qualité du son est impressionnante.
Influence des 80’s évidente
Né à Sydney, l’artiste a longtemps vécu en Europe avant de s’installer aux Canaries. Il a passé dix ans à Londres, ville à la forte influence caribéenne. Il en a digéré les influences, sur le titre éponyme par exemple. À l’évidence, il a aussi beaucoup écouté la musique de cette époque où tout était possible en musique : les années 1980. Lorsque Lionel Richie concurrençait Michael Jackson et Prince, lorsque Madonna imposait son arrogance et ses vacances tandis que la pop californienne des Toto inondait la planète grâce à Africa et Rosanna. Par conséquent, Island Time transpire la nostalgie mais ici pas de tristesse. Au contraire, cette nostalgie là est bonne et salvatrice. Elle rappelle ce temps où Quincy Jones s’entourait des frères Porcaro pour la conception de Thriller pour une fête planétaire.
Cet album fait un bien fou ! Légere, joyeuse, dansante, solide, la musique de Sarakula est une bénédiction. Loin d’être une imitation ou pire un clonage de l’époque dont elle s’inspire, sa musique est impressionnante de fraicheur. Ne passez pas à côté.
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