SOS Fantômes : L’Héritage de Jason Reitman, suit les jalons tout tracés des deux premiers épisodes cultes des années 1980 signés de son père, Ivan Reitman. Une déclaration d’amour filiale, truffée de références et de clins d’œil.
Un hommage à Ivan Reitman
Lorsque Jason Reitman s’attèle à la réalisation de SOS Fantômes : L’Héritage, permettant d’oublier le reboot au féminin SOS Fantômes en 2016, il reçoit sur son plateau la visite de son père, Ivan Reitman. C’est à ce dernier que l’on doit les deux premiers volets sortis respectivement en 1984 et 1988. Un juste retour des choses, car Jason se rendait sur le plateau de SOS Fantômes premier du nom alors qu’il n’était âgé que de 7 ans et fait une apparition dans SOS Fantômes 2. Pour son film à lui, on suit Callie, fille du personnage d’Egon Spengler, sur les traces de son père disparu et qu’elle a très peu connu. Une projection de Reitman fils et surtout un vibrant hommage à son paternel qui n’a plus tourné depuis Le Pari en 2014. Ivan Reitman décédera le 12 février 2022, après avoir vu L’Héritage et félicité son fils.
Des références aux SOS Fantômes originels
Forcément, fan service oblige, SOS Fantômes : L’Héritage, multiplie les clins d’œil en direction des films des années 1980 dont il est… l’héritier. Après tout, on est venu pour ça. Les créatures de 1984 sont ainsi de retour. L’ectoplasme verdâtre et glouton Mâche-tout, dévorant tout ce qui est à base de métal, signe ici un passage d’anthologie en bénéficiant d’une scène d’action et de poursuite haletante. Il subit de surcroît un lifting technologique qui le rendrait presque effrayant et antipathique.
On se souvient du Chamallow géant piétinant la ville de New York en 1984. Il fait lui aussi son come-back, mais en version miniature et démultipliée. Lui et ses congénères s’échappent des rayons confiserie d’une grande surface pour imaginer mille bêtises et s’entretuer pour rigoler façon Bunny Suicides. Le grand méchant de L’Héritage est encore une fois le dieu sumérien Gozer, bien plus puissant et toujours précédé de ses deux Chiens de l’Enfer, prenant possession de Paul Rudd et Carrie Coon.
Et pour capturer tous ces êtres surnaturels, rien de tel que de rouler à nouveau à bord de l’Ecto-1, customisée par les bons soins du docteur Spengler et garnie de tout un pack à protons pour renvoyer ces fantômes hors de notre monde. Séquence nostalgie garantie, surtout sur fond de la chanson Ghostbusters de Ray Parker Jr, également de la partie.
Le retour de personnages cultes
Si, parmi les quatre chasseurs de fantômes originels, Harold Ramis a aujourd’hui disparu, il est tout de même présent grâce à des effets spéciaux le recréant sous la forme d’une entité bienveillante, protégeant sa fille et ses petits-enfants. Quant aux autres, ils ont tous accepté de rempiler dans leur costume gris au logo reconnaissable entre mille. Bill Murray, Dan Aykroyd et Ernie Hudson se retrouvent donc, vieillissants mais fringants, pour croiser les protons contre Gozer. Annie Potts, l’ancienne réceptionniste, fait une apparition émouvante et Sigourney Weaver se fend d’un caméo de luxe lors d’une scène post-générique. Et maintenant, pour une prochaine suite, qui c’est qu’on appelle ?