Décryptage

Il y a 10 ans sortait … Invictus

17 janvier 2020
Par Pierre-Louis
Il y a 10 ans sortait … Invictus

Il y a 10 ans, on inaugurait la plus haute tour du monde à Dubaï, la Burj Khalifa, tandis qu’on s’ambiancait sur Baby de ce sacré Justin Bieber. Mais surtout, il y a dix ans, à la Fnac, on était déjà accro au cinéma. Alors, chaque mois, on vous propose de remonter le temps pour vous parler d’un film emblématique sorti en 2010… Au mois près s’il vous plaît ! Et en janvier, c’est Invictus qui est à l’honneur.

L’histoire


Nelson Mandela est président d’Afrique du Sud. Il perçoit que la coupe du monde de rugby 1995, qui a lieu dans son pays, pourrait être une magnifique occasion de rapprocher son peuple, déchiré depuis l’Apartheid. Pour arriver à ses fins, il rencontre le capitaine de l’équipe nationale de rugby, Francois Pienaar. Ensemble, ils vont tenter l’impossible, gagner la coupe du monde !

Invictus

Un réalisateur hors-pair

Clint Eastwood est un homme polyvalent. Acteur dans sa jeunesse, il a, petit à petit, évoluer vers la réalisation (en continuant d’accepter quelques rôles néanmoins). Depuis 1971, il a ainsi assuré la mise en scène de près de 38 longs-métrages, et ce n’est pas fini… Clint Eastwood puise souvent son inspiration dans des biographies ou des romans, Invictus ne déroge pas à la règle, il s’appuie en partie sur Playing the Enemy: Nelson Mandela and the Game that Made a Nation de John Carlin.

Invictus

Casting de luxe


Nelson Mandela avait toujours été très clair sur une chose, il ne voyait pas d’autres acteurs que Morgan Freeman pour l’interpréter. Il fut donc le premier acteur engagé pour le film. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce fut un choix heureux. La prestation très convaincante de Freeman lui a même valu une nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur acteur dans un premier rôle. Pour incarner le charismatique capitaine de l’équipe de rugby sud-africaine François Pienaar, c’est Matt Damon qui fut choisi. Afin de se préparer au rôle, l’acteur américain a suivi un entraînement intensif sous l’œil expert de Chester Williams, visible dans le film, qui fut le premier joueur de couleur à avoir porté les couleurs de l’Afrique du Sud. Une performance pour le héros de Jason Bourne puisqu’il fut, lui aussi, nommé aux Oscars dans la catégorie meilleur acteur dans un second rôle.

Ce qu’on aime


On a quelques fois reproché à Clint Eastwood ses visions politiques, en particulier dans American Sniper. Ici, le réalisateur américain braque le projecteur sur une histoire méconnue. Et cela fait du bien. Le film est profondément humaniste et bienveillant, il prône le respect, l’acceptation et surtout le pardon. On sort du film le sourire aux lèvres, et prêt à relever tous les challenges. Par ces temps qui courent, ce n’est pas désagréable…

Article rédigé par
Pierre-Louis
Pierre-Louis
Rédacteur sport, cinéma et séries TV
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