Dans le monde d’Earthland, sous la tutelle du Conseil de la Magie, les dons de sorcellerie permettent à certaines personnes d’intégrer des guildes pour lutter contre le mal et gagner quelques menus deniers. Fairy Tail est l’une d’entre elles : cette équipe douée mais bruyante est le sujet principal du manga d’Hiro Mashima.
Lucy in the sky with magic 
Les premiers chapitres de Fairy Tail nous narrent l’histoire de Lucy, une jeune fille affable qui possède un don : à l’aide de clés magiques, ouvrant les portes d’une dimension spéciale, elle peut invoquer des esprits. Elle tombe sous le charme d’un certain Salamander qui lui fait croire qu’il fait partie de Fairy Tail, une guilde de sorciers légendaire qui lutte contre les forces du mal et réalise des missions contre rémunération. Mais en réalité, c’est un imposteur : Lucy est sauvée in extremis par Natsu, vrai membre de la guilde, par qui l’invocatrice découvre pour de vrai ce groupe de mages dont elle a tant rêvé. En compagnie d’Happy, un chat doté lui aussi de dons, ce jeune homme un peu pataud et caractérisé par un solide coup de fourchette, initie progressivement Lucy aux différentes missions quotidiennes que l’équipe de Fairy Tail doit mener : affronter les guildes noires, retrouver des personnes disparues, détruire des objets aux propriétés dangereuses, … Petit à petit, Lucy intègre une compagnie qui voit ses rangs grossis par l’arrivée d’autres mages talentueux comme Erza et Grey.
Une série au long cours
Connu initialement pour sa série Rave, parue entre 2002 et 2008 en France, Hiro Mashima a fait de Fairy Tail l’un des plus grands succès récents dans l’histoire du manga. Son style de shônen, entre humour, magie et fantasy, demeure classique mais s’enrichit de développements passionnants : ainsi l’existence des dragons dans le monde d’Earthland fait basculer les récits de l’équipe de Natsu dans une dimension homérique. À mesure que les personnages progressent, les enjeux narratifs en deviennent de plus en plus cruciaux pour les protagonistes. Menée tambour battant, la série se décline au cours de nombreux arcs : si au début ceux-ci concernaaient des quêtes « secondaires » surveillées par le Conseil magique, institution chargée de contrôler l’activité des guildes, une trame titanesque se construit petit à petit, faisant de Fairy Tail un croisement, en termes d’histoire, entre One Piece pour la variété des régions dépeintes et Dragon Ball quant à la progressivité de l’intrigue. Reprenant certains codes de Rave, Hiro Mashima a tracé en 63 tomes un récit confrontant magie, mythologie et technologie en s’inspirant des contes de fées aussi bien que des classiques de la fantasy et de la science-fiction. Une saga d’anthologie à prolonger avec sa suite, Fairy Tail 100 Years Quest.
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